Emmanuel, Armand, Géraud, Victurnien, Jacques de Crussol d'Uzès

1808 - 1872

Informations générales
  • Né le 28 janvier 1808 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 21 mars 1872 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 13 août 1843 au 6 juillet 1846
Département
Haute-Marne
Groupe
Gouvernemental
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Haute-Marne
Groupe
Gouvernemental
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Gard
Groupe
Indépendant

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1843 à 1848 et de 1852 à 1857, né à Paris le 28 janvier 1808, mort à Paris le 21 mars 1872, fils d'Adrien de Crussol d'Uzès (1778-1837) qui avait été député sous la Restauration et pair de France et de Catherine-Victoire-Victurnienne de Rochechouart-Mortemart, il s'engagea dans la cavalerie, et, au bout d'un an passé au service de la Russie, fit la campagne des Balkans.

Elu, le 13 août 1843, député du 2e collège de la Haute-Marne (Bourbonne), en remplacement de M. Renard nommé médecin inspecteur des eaux thermales de Bourbonne, par 118 voix (144 votants, 180 inscrits), et réélu, le 1er août 1846, par 120 voix (153 votants, 182 inscrits), contre 27 à M. Chauchard, il prit place parmi les députés dévoués au gouvernement, et, à la suite de son vote pour l'indemnité Pritchard, eut un duel avec M. de Calvière.

Rentré dans la vie privée à la révolution de février, il ne se rallia point à la politique du prince Louis-Napoléon, et fut néanmoins élu, le 29 février 1852, comme candidat indépendant, député au Corps législatif dans la 2e circonscription du Gard, où il était grand propriétaire, par 16 296 voix (27 562 votants, 35 728 inscrits), contre 11 177 au général Teste. Il fut membre de la commission du budget, prit une fois la parole, dans la première session (1852), pour combattre, en termes assez heureux, le projet de création d'un ministère de la police générale, puis se montra peu assidu aux séances, préférant le Cercle agricole au Palais Bourbon, et ne se représenta pas aux élections de 1857.

Chevalier de la Légion d'honneur du 2 décembre 1828.

Date de mise à jour : août 2014