Charles, Léon de Verdelhan des Molles

1805 - 1868

Informations générales
  • Né le 30 janvier 1805 à Saint-germain-de-calberte (Lozère - France)
  • Décédé le 15 novembre 1868 à Saint-étienne-vallée-française (Lozère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Lozère
Groupe
Droite légitimiste
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 26 septembre 1852 au 29 mai 1857
Département
Lozère
Groupe
Indépendant

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et député de 1852 à 1857, né à Saint-Germain-de-Calberte (Lozère), le 30 janvier 1805, mort à Saint-Etienne-Vallée-Française (Lozère) le 15 novembre 1868, il était le petit-fils d'un avocat au parlement de Toulouse.

Propriétaire-agronome à Langogne, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Lozère à l'Assemblée constituante, le 2e sur 4, par 10,985 voix sur 32,651 votants et 38,359 inscrits. Il siégea à la droite légitimiste, fit partie du comité de l'administration départementale et communale, et vota :

- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-Cour,
- pour l'ordre du jour Oudinot,
- pour l'interdiction des clubs;

Absent par congé depuis le 15 avril. A la fin de la session, il s'était rallié à la politique du prince-président.

Non réélu à l'Assemblée législative, il entra au Corps législatif à une élection partielle, le 26 septembre 1852, en remplacement de M. Renouard, démissionnaire pour cause d'incompatibilité : l'unique circonscription de la Lozère lui donna, comme candidat officiel, 21,028 voix sur 21,268 votants et 40,092 inscrits. Il siégea dans la majorité monarchique. A la fin de la législature, lors de la demande des douze millions et demi nécessaires à l'achèvement du boulevard Sébastopol, M. Desmolles soutint que la France ne devait pas payer les embellissements de Paris, et qu'il y avait danger à attirer dans une seule ville les ouvriers des campagnes.

Aux élections du 22 juin 1857, il échoua avec 8,314 voix contre 18,562 données à l'élu, M. de Chambrun, candidat indépendant, et rentra dans la vie privée.

Date de mise à jour: mai 2018