Nicolas, Firmin Pougeard
1802 - 1866
- Informations générales
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- Né le 23 octobre 1802 à Confolens (Charente - France)
- Décédé le 20 septembre 1866 à Confolens (Charente - France)
1802 - 1866
Représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à Confolens (Charente) le 22 novembre 1802, mort à Confolens le 20 septembre 1866, il finit ses études à seize ans, fit son droit à Poitiers, et, à vingt ans, entra comme clerc dans une étude d'avoué à Paris. En 1835, il s'inscrivit au barreau de Confolens dont il devint bâtonnier en 1843.
Elu, le 23 avril 1848, représentant de la Charente à l'Assemblée constituante, le 8e sur 9, par 34,202 voix sur 92,994 votants, il siégea parmi les républicains de la nuance du National, fit partie du comité des finances, demanda le remplacement de l'impôt de 45 centimes par un emprunt, proposa de créer un journal spécial pour les ouvriers, déposa un projet complet de réforme hypothécaire, parla en faveur de la suppression complète et immédiate de l'impôt du sel, fit ajouter dans la Constitution « qu'aucun impôt ne pouvait être établi qu'en vertu d'une loi, » et que « toute espèce d'engagement pris par l'Etat envers ses créanciers est inviolable. » Il vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret contre les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière (affaire du 15 mai),
- contre les poursuites contre Caussidière (affaire du 23 juin),
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en faveur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour le blâme de la dépêche Léon Foucher,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.
Réélu, le 13 mai 1849, par le même département, à l'Assemblée législative, le 4e sur 8, par 47,681 voix sur 79,163 votants et 114,411 inscrits, il siégea à droite, et se prononça pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel, et quitta la vie politique au coup d'État de décembre 1851.