Nicolas, Jules Davy

1814 - 1874

Informations générales
  • Né le 24 février 1814 à Rouen (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 10 mars 1874 à Evreux (Eure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Eure
Groupe
Gauche modérée

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Rouen (Seine-Inférieure), le 24 février 1814, mort à Evreux (Eure), le 10 mars 1874, il étudia le droit et s'établit à Evreux comme avoué.

Il exerça ces fonctions pendant sept ans, puis il quitta les affaires pour s'occuper activement de politique. Républicain, il fit campagne dans sa région contre le gouvernement de Louis-Philippe et pour la réforme électorale. La part qu'il avait prise à cette agitation le désigna, après la révolution de février, au choix du gouvernement provisoire qui l'investit des fonctions de commissaire général dans le département de l'Eure.

Le 23 avril 1848, il fut élu, le 9e sur 11, avec 52,407 voix (99,709 votants) représentant de l'Eure à l'Assemblée constituante. M. Davy prit place dans la gauche modérée et vota généralement avec les députés de cette nuance:

- 9 août, contre le rétablissement du cautionnement;
- 26 août, contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière;
- 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- 18 septembre, pour l'abolition de la peine de mort;
- 7 octobre, contre l'amendement Grevy;
- 2 novembre, contre le droit au travail;
- 25 novembre, pour l'amendement en l'honneur du général Cavaignac;
- 27 décembre, pour la suppression de l'impôt du sel;
- 12 janvier, contre la proposition Rateau;
- 1er février, contre l'amnistie générale;
- 21 mars, contre l'interdiction des clubs;
- 2 mai, pour l'amnistie des transportés.

M. Davy se montra l'adversaire de la politique de l'Elysée. Rentré dans la vie privée après la session, il lutta sans succès, contre les candidats officiels de l'Empire aux élections des : 22 juin 1857, où il obtint 11,220 voix contre 15,875 accordées au député sortant réélu, M. Suchet d'Albuféra, et 1er juin 1863, où il ne réunit que 4,648 suffrages contre M. Fouquet, élu par 16,536 voix. Il s'était retiré depuis 1849 à Evreux, où il est mort.