Ferdinand, Jean-Jacques, Marie Béchard
1799 - 1870
- Informations générales
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- Né le 16 novembre 1799 à Saint-gervasy (Gard - France)
- Décédé le 6 janvier 1870 à Paris (Seine - France)
1799 - 1870
Député de 1837 à 1846, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Saint-Gervasy (Gard), le 15 novembre 1799, mort à Paris, le 6 janvier 1870, il était avocat au barreau de Nîmes et conseiller général lorsqu'il fut, le 4 novembre 1837, élu député du 1er collège du Gard (Nîmes), avec 413 voix sur 809 votants et 884 inscrits. Son mandat lui fut successivement renouvelé les 2 mars 1839 et 9 juillet 1842. Devenu avocat à la Cour de cassation, M. Béchard prit place comme député à la droite de la Chambre, dans le groupe légitimiste. Il vota parfois avec le ministère; cependant, il repoussa l'indemnité Pritchard, et appuya la proposition relative à l'élection au Parlement des fonctionnaires publics.
Le 1er août 1846, il échoua au renouvellement de la Chambre, avec 366 voix contre 425 accordées à M. Feuchères qui resta député de Nîmes jusqu'en 1848.
Les élections du 23 avril à l'Assemblée Constituante ramenèrent M. Béchard au Palais-Bourbon. Il fut élu représentant du Gard par 55,418 voix (103,556 votants, 116,415 inscrits), siégea à droite et vota :
- 26 mai 1848, contre le bannissement de la famille d'Orléans ;
- 9 août, pour le rétablissement du cautionnement ;
- 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière;
- 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- 7 octobre, contre l'amendement Grévy;
- 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau;
- 21 mars, pour l'interdiction des clubs;
- 16 avril, pour les crédits de l'expédition romaine;
- 20 avril, pour le maintien du cautionnement;
- 2 mai, contre l'amnistie des transportés.
Il vota de même avec les monarchistes qui formèrent la majorité de l'Assemblée législative où son département l'avait nommé, le 13 mai 1849, le 4e sur 8, avec 50,740 voix (91,741 votants, 121,533 inscrits). Il s'associa à toutes les mesures réactionnaires et répressives prises dans la législature ; puis il rentra dans la vie privée après la session.