André Feuilhade-Chauvin
1796 - 1861
- Informations générales
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- Né le 12 novembre 1796 à Bordeaux (Gironde - France)
- Décédé le 20 mars 1861 à Paris (Seine - France)
1796 - 1861
Député de 1842 à 1848, représentant en 1848, né à Bordeaux (Gironde) le 12 novembre 1796, mort à Paris le 20 mars 1861, il étudia le droit et fut nommé substitut du procureur du roi à Bordeaux (21 juillet 1819).
Substitut du procureur général (juillet 1823), avocat général (novembre 1826), il passa procureur général à la cour de Bastia en 1829, et, après la révolution de juillet, obtint le poste de procureur général à Bordeaux. Conseiller général pour le canton de Castillon (1837), il devint, en 1838, procureur général à la cour royale de Lyon.
Elu, le 9 juillet 1842, député du 8e collège de la Gironde (Libourne), par 415 voix sur 753 votants et 877 inscrits, contre 335 au député sortant, M. Martell, il soutint d'abord le ministère et fut nommé conseiller à la cour de cassation (1843). Il dut, en conséquence, se soumettre à la réélection, qu'il obtint, le 10 juin 1843, par 425 voix sur 676 votants et 912 inscrits, contre 226 à M. Ducasse. La même année, il se mit à faire de l'opposition à la politique de Guizot et présenta un amendement ayant pour objet de rappeler le cabinet « à la sincère exécution des lois ».
Réélu, le 1er août 1846, par 438 voix sur 847 votants et 961 inscrits, contre 404 à M. de La Rochefoucauld-Liancourt, il continua de combattre la politique de la fin du règne.
Après la révolution de février, M. Feuilhade-Chauvin fut nommé (23 avril 1848) représentant de la Gironde à l'Assemblée constituante, le dernier des quinze élus, par 49,330 voix sur 146,606 votants. Il fit partie du comité de la justice, et vota ordinairement avec la droite :
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons, etc.
Rallié à la politique de L.-N. Bonaparte, et non réélu à la Législative, M. Feuilhade-Chauvin reprit son siège à la cour de cassation, fut nommé conseiller honoraire en 1855, admis à la retraite le 26 avril 1856, et mourut en 1861. Officier de la Légion d'honneur (juillet 1834).
On a de lui : De la magistrature et du magistrat (1828). Du patriotisme et de la fermeté civique de l'homme public (1835), et d'autres discours de rentrée.