Bertrand, Marie Faure-d'Ère
1787 - 1852
- Informations générales
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- Né le 4 novembre 1787 à Bouillac ( - Généralité d'Auch France)
- Décédé le 20 octobre 1852 à Bouillac (Tarn-et-Garonne - France)
1787 - 1852
Député de 1831 à 1837, de 1839 à 1842, représentant en 1848, né à Bouillac (Généralité d'Auch) le 4 novembre 1787, mort à Bouillac (Tarn-et-Garonne) le 20 octobre 1852, il étudia au collège de Sorèze et se destina à l'Ecole polytechnique; mais, sur les ordres de son père, il entra à la faculté de droit de Toulouse.
Reçu avocat en 1810, il fut nommé, par décret du 15 novembre 1811, conseiller auditeur à la cour impériale de Toulouse, et exerça ces fonctions jusqu'en 1816, époque à laquelle il fut destitué. Pendant les Cent-Jours, il avait été désigné par le grand-juge, ministre de la Justice, en sa qualité de conseiller-auditeur, pour aller présider par intérim le tribunal de première instance de Moissac, dont le titulaire, Delbrel, venait d'être nommé membre de la Chambre des représentants. Peu de jours avant Waterloo, Faure-d'Ere fut nommé substitut du procureur général à la cour de Toulouse; mais des émeutes royalistes le retinrent à Moissac jusqu'au 12 juillet, et il ne put être installé dans sa place de substitut.
Après sa seconde destitution, il se retira à la campagne, dans son département d'origine, et, jusqu'en 1828, s'occupa exclusivement d'agriculture. A cette époque, il accepta du ministère Martignac les fonctions de juge au tribunal civil de Montauban. Partisan de la révolution de juillet, il fut nommé, par Dupont (de l'Eure), conseiller à la cour de Toulouse, et bientôt (5 juillet 1831) alla représenter à la Chambre des députés, avec 213 voix sur 386 votants et 609 inscrits, contre 172 à M. de Saget, le 3e collège électoral de Tarn-et-Garonne (Castel-Sarrazin). Il vota avec la fraction la plus modérée de l'opposition dynastique, et signa le compte rendu de 1832.
Réélu député, le 21 juin 1834, par 259 voix (420 votants, 597 inscrits), contre 156 voix à M. Dugabé, il se prononça contre les lois de septembre 1835, contre la loi de disjonction, etc., puis s'associa aux manifestations et aux votes du tiers-parti contre les « doctrinaires ». Aux élections de 1837, il échoua avec 234 voix contre 278 à l'élu, M. de Saget. Mais il reparut à la Chambre, le 2 mars 1839, et, jusqu'à la fin de la législature, opina le plus souvent avec le centre gauche.
Après la révolution de février, M. Faure-D'Ere, revenu à des opinions purement conservatrices, appartint à la droite de l'Assemblée constituante, où l'envoya siéger, le 2e sur 6, par 32,614 voix (60,142 votants, 74,168 inscrits), le département de Tarn-et-Garonne. Il vota :
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs, etc.
Il ne se mit pas sur les rangs pour l'Assemblée législative.