Denis Morel-Cornet

1793 - 1874

Informations générales
  • Né le 18 août 1793 à Jumel (Somme - France)
  • Décédé le 7 juin 1874 à Amiens (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Somme
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Somme
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à Jumel (Somme) le 18 août 1793, mort à Amiens le 7 juin 1874, fils de François Morel et de Marie-Catherine Dupuis, il s'établit comme négociant à Amiens en 1820.

Conseiller municipal de cette ville depuis le 29 septembre 1831, adjoint au maire (20 juillet 1837), juge-suppléant au tribunal de commerce (1834), juge (1836), président (1842-1849), membre de la Chambre de commerce (4 juillet 1842), connu pour ses opinions libérales, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Somme à l'Assemblée constituante, le 11e sur 14, par 105,835 voix. Il fit partie du comité du commerce et de l'industrie, prit plusieurs fois la parole sur ces questions, et vota, avec la droite,

- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation des ministres.

Réélu, le 13 mai 1849, par le même département, à l'Assemblée législative, le 10e sur 12, par 63,022 voix (106,444 votants, 169,321 inscrits), il continua de voter avec la droite, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel, et quitta la vie politique au coup d'Etat de 1851.