Alphonse Bottard
1819 - 1886
- Informations générales
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- Né le 16 avril 1819 à Châteauroux (Indre - France)
- Décédé le 18 septembre 1886 à Bouesse (Indre - France)
1819 - 1886
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, et député de 1876 à 1877, né à Châteauroux (Indre), le 16 avril 1819, mort à Bouesse (Indre), le 18 septembre 1886, ancien avoué, il était inscrit au barreau de Châteauroux, lorsque le département de l'Indre l'élut représentant à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, le 5e et dernier de la liste, par 33,041 voix sur 58,022 votants et 79,482 inscrits.
Sans antécédents politiques, il prit place au centre gauche, suivit les inspirations de Thiers, et soutint sa politique. Il vota :
- 1er mars 1871, pour la paix ;
- 16 mai, pour les prières publiques ;
- 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil;
- 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- 3 février 1872, pour le retour à Paris ;
- 29 novembre, pour le message présidentiel de Thiers;
- 24 mai 1873, contre la démission de Thiers ;
- 19-20 novembre, contre le septennat ;
- 4 décembre, contre le maintien de l'état de siège;
- 20 janvier 1874, contre la loi des maires;
- 30 janvier 1875, pour l'amendement Wallon ;
- 25 février, pour l'ensemble des lois constitutionnelles.
M. Bottard, réélu député de la 1re circonscription de Châteauroux le 5 mars 1876 (au deuxième tour), avec 5,085 voix sur 14,188 votants et 17,398 inscrits, contre 4,819 à M. Lejeune, et 4 248 à M. Balsan, fit partie de la majorité républicaine, et vota avec elle :
- 3 juin, pour la discussion des articles du projet de loi sur la collation des grades ;
- 12 juillet, pour l'ensemble du projet modifiant la loi de 1874 sur les maires;
- 28 décembre, contre la discussion des articles du budget renvoyé à la Chambre par le Sénat;
- 4 mai 1877, pour l'ordre du jour contre les menées ultramontaines.
Il fut des 363, se représenta dans sa circonscription après la dissolution de la Chambre, mais échoua au scrutin de ballottage, le 28 octobre 1877, avec 6,887 voix contre 7,163 accordées à son concurrent bonapartiste, candidat officiel, M. Charlemagne. Vainement l'élection de ce dernier fut-elle invalidée: les électeurs, convoqués à nouveau le 3 mars 1878, ne donnèrent à M. Bottard que 6,207 voix et renvoyèrent, par 7,465 suffrages, M. Charlemagne à la Chambre.