Christophe, Antoine Gerle

1736 - 1801

Informations générales
  • Né le 25 octobre 1736 à Riom ( - Généralité de Riom France)
  • Décédé le 17 novembre 1801 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 11 décembre 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Riom (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Riom (Généralité de Riom) le 25 octobre 1736, mort à Paris (Seine) le 17 novembre 1801, il était prieur de la chartreuse de Pont-Sainte-Marie, prés Pontgibaud (Auvergne), et visiteur de son ordre.

Le 21 mars 1789, il fut élu député suppléant du clergé aux Etats généraux par la sénéchaussée de Riom, et fut admis à siéger le 11 décembre 1789, en remplacement de M. de Labastide, démissionnaire.

Il se montra partisan enthousiaste des idées nouvelles, et se fit affilier à la Société des Jacobins, dès qu'il fut entré dans l'Assemblée. C'est lui qui figure, comme on l'a dit, dans le tableau du « Serment du Jeu de paume » de David, bien que, à cette époque, il ne siégeât pas encore.

Membre du comité ecclésiastique, il proposa de déclarer, le 12 avril 1790, que « la religion catholique serait toujours la religion de la nation, et que son culte serait le seul autorisé ». Mais, le lendemain, il retira sa motion, qui fut reprise par la droite, et repoussée par l'Assemblée.

Robespierre lui délivra, sous la Terreur, un certificat de civisme.

Mêlé, en juin 1794, aux momeries qui se pratiquaient chez Catherine Théot, il fut arrêté avec elle et d'autres, sous prétexte de conspiration, et ne fut sauvé que par l'intervention énergique de Robespierre.

Plus tard, en 1796, l'ex-chartreux fut admis comme employé dans les bureaux du ministère de l'Intérieur, où il ne resta que dix-huit mois. Il mourut peu de temps après.