Julien Barbero

1870 - 1936

Informations générales
  • Né le 24 août 1870 à Lagnieu (Ain - France)
  • Décédé le 25 juin 1936 à Lyon (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Rhône
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Lagnieu (Ain) le 24 août 1870, mort à Lyon le 25 juin 1936.

Député du Rhône de 1932 à 1936.

Julien Barbero naquit le 24 août 1870 dans l'Ain, à Lagnieu où son père était entrepreneur. Ayant obtenu le diplôme de pharmacien, il vint s'installer à Lyon où il ne tarda pas à participer activement à la vie politique locale.

Elu conseiller municipal en 1904, il fut désigné en 1908 comme adjoint à la mairie du 6e arrondissement : il exerça ces fonctions ainsi que celles d'administrateur et de président de bureau de bienfaisance pendant plus d'un quart de siècle. Se consacrant également à de nombreuses oeuvres d'éducation et de bienfaisance, il fut nommé membre du Conseil supérieur dei l'Assistance publique.

Il représenta à deux reprises le 8e canton de Lyon au conseil général du Rhône où ses qualités d'administrateur lui valurent d'être élu à la commission départementale.

Ce n'est qu'à soixante ans passés et devenu pharmacien honoraire qu'il se présenta à la députation aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, dans la 7e circonscription de Lyon, à la demande de la Fédération du Rhône du parti radical-socialiste désireuse d'évincer le député sortant Lambert élu en 1928 comme radical-socialiste, mais qui avait déposé une proposition de loi tendant à la suppression du second tour de scrutin. Ayant distancé largement Lambert au premier tour de scrutin, il fut élu au deuxième tour par 7.526 voix contre 5.506 à M. Mansuy.

Membre de la commission de l'Hygiène, il se spécialisa dans les problèmes relatifs à son ancienne profession. C'est ainsi qu'il présenta deux rapports, l'un sur le projet de loi tendant à modifier la loi du 25 avril 1895 sur les sérums thérapeutiques et divers produits médicamenteux d'origine organique (1933), l'autre sur la proposition de loi de M. Amat comportant limitation des pharmacies, statut de la pharmacie et interdiction du colportage des médicaments (1935).

Sa santé étant gravement atteinte, il ne se représenta pas aux élections de mai 1936 et mourut quelques semaines plus tard, le 25 juin à Lyon.