Gilbert, Jean, Frédéric Berger

1900 - 1977

Informations générales
  • Né le 22 mai 1900 à Burelles (Aisne - France)
  • Décédé le 28 avril 1977 à Villepinte (Seine-St-Denis - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Communiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 22 mai 1900 à Burelles (Aisne) Décédé le 28 avril 1977 à Villepinte (Seine-Saint-Denis)

Député de Seine-et-Oise de 1946 à 1951

Gilbert, Jean, Frédéric Berger est né le 22 mai 1900 à Burelles, petite commune proche de Vervins (Aisne). Il exerce la profession de menuisier dans la région parisienne et milite bientôt dans les rangs du Parti communiste. Conseiller municipal de Tremblay-lès-Gonesse (Seine-et-Oise) depuis le 4 décembre 1932, il est élu maire de cette ville, le 17 mai 1935. Il est également élu conseiller général du canton d'Aulnaysous-Bois (Seine-et-Oise). Le conseil municipal de Tremblay-lès-Gonesse est suspendu ainsi que 33 autres conseils municipaux de Seine-et-Oise, par le décret du 4 octobre 1939, en application de l'article 3 du décret du 26 septembre précédent. D'autre part et conformément aux dispositions de la loi du 20 janvier 1940, les élus communistes sont globalement déchus de leurs mandats électifs, notamment au conseil général, par le conseil de préfecture interdépartemental de Seine-et-Oise et de Seine-et-Marne.

Gilbert Berger participe activement à la Résistance. Grand invalide de guerre 1939-1945, il est médaillé de la Résistance. Après la guerre, il retrouve ses mandats électifs : maire de Tremblay-lès-Gonesse et conseiller général d'Aulnay-sous-Bois.

Gilbert Berger se présente en sixième position sur la liste communiste aux élections pour la première Assemblée nationale Constituante (21 octobre 1945) dans la Seine-et-Oise (1re circonscription). La liste recueille 125 266 voix sur 355 987 suffrages exprimés et ne compte que trois élus. Toujours dans la même circonscription, il figure en cinquième position sur la « Liste communiste et d'union républicain et résistante » pour les élections à la seconde Assemblée nationale Constituante (2 juin 1946). La liste, avec 123 988 voix sur 360 020 suffrages exprimés, n'a toujours que trois élus.

Gilbert Berger figure en quatrième position sur la liste présentée par le Parti communiste (Parti communiste et union républicaine et résistante) dans la 1re circonscription de Seine-et-Oise, aux élections du 10 novembre 1946. Avec 118 444 voix sur 350 779 suffrages exprimés, la liste compte quatre élus, et Gilbert Berger devient député de Seine-et-Oise pour la première législature. Il s'inscrit au groupe communiste.

Membre de la Commission de la justice et de la législation et membre suppléant de la Commission de la réforme administrative, il dépose un grand nombre de textes. Sa proposition de loi du 20 mars 1947 tendait à créer une Caisse nationale des lotissements défectueux, et il revient sur ce problème dans une autre proposition de loi, en date du 6 juillet 1948. Le 17 février 1949, il dépose une proposition tendant à faire bénéficier de l'assistance judiciaire les locataires dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir leurs droits ou les défendre. Il s'attache généralement aux problèmes du logement, et notamment de la gestion des H.B.M. (habitations à bon marché). Il intervient en outre largement à propos des questions sociales (santé publique, économiquement faibles).

Le 11 décembre 1947, il dépose une interpellation sur le décès de 19 pensionnaires de l'asile de vieillards d'Aulnay-sous-Bois, survenu à la suite de travaux de désinfection. Le 23 mars 1949, Gilbert Berger intervient à propos du financement d'un complexe hospitalier dans le canton d'Aulnay-sous-Bois, dont il souhaiterait affecter la moitié aux soins des grands brûlés, pour lesquels aucun service national spécialisé n'existe. Enfin, il revient, le 11 mai 1951, sur le sort misérable des « mal lotis » de la région parisienne, qui « attendent depuis des dizaines d'années d'avoir des voies carrossables, de l'eau potable, des canalisations (...), l'éclairage public... ».

Gilbert Berger vote pour la candidature de Léon Blum (12 décembre 1946), contre la question de confiance permettant à Paul Ramadier de se séparer de ses ministres communistes (4 mai 1947), et s'abstient lors du vote du 27 août 1947 sur le statut de l'Algérie.

Aux élections législatives du 17 juin 1951, Gilbert Berger figure en quatrième position sur la liste présentée par le Parti communiste dans la 1re circonscription de Seine-et-Oise. Il recueille 116 519 voix sur 359 281 suffrages exprimés, et n'est pas élu (alors que Robert Ballanger, en troisième position sur la même liste, est élu avec 116 172 voix). Toujours en quatrième position sur la liste du Parti communiste français dans la 1re circonscription de Seine-et-Oise, Gilbert Berger recueille, le 2 janvier 1956, 160 837 voix sur 442 257 suffrages exprimés et n'est à nouveau pas élu.