Léon, Louis Renard

1836 - 1916

Informations générales
  • Né le 16 mars 1836 à Valenciennes (Nord - France)
  • Décédé le 5 janvier 1916 à Valenciennes (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Nord
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 4 mai 1878
Département
Nord
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Nord
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1876 à 1878 et de 1885 à 1889, né à Valenciennes (Nord) le 16 mars 1836, fils d'un agent général des mines d'Anzin et beau-frère de M. Levert, ancien député du Pas-de-Calais, il sortit le 1er de l'Ecole centrale en 1857 comme ingénieur chimiste, et fut appelé à diriger la verrerie de Fresnes, à laquelle il donna une extension considérable. Il est l'inventeur breveté d'un procédé de préservation du verre contre l'irisation atmosphérique.

Administrateur des forges et hauts-fourneaux de Maubeuge, actionnaire d'Anzin, membre et secrétaire du conseil d'arrondissement de Valenciennes pour le canton de Condé depuis 1851, juge au tribunal de commerce de Valenciennes depuis 1867, membre de la délégation cantonale de l'instruction primaire, de la commission de surveillance du travail des enfants dans les manufactures, président du syndicat des maîtres-verriers du nord de la France, et de la société de desséchement des vallées de la Hayne et de l'Escaut, il fut élu, le 20 février 1876, comme candidat du comité national conservateur, député de la 2e circonscription de Valenciennes, par 9 199 voix (18 238 votants, 25 280 inscrits), contre 8 946 à son cousin germain, M. Girard, républicain ; il prit place au groupe de l'Appel au peuple, soutint le ministère de Broglie contre les 363.

Il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 10 909 voix (21 390 votants, 25 858 inscrits), contre 10 306 à M. Girard. Cette élection ayant été invalidée, M. Renard se représenta le 7 juillet 1878, et échoua avec 11 169 voix contre 11 479 à l'élu, M. Girard.

Il échoua de nouveau, le 21 août 1881, avec 476 voix contre 13 130 à l'élu, M. Girard, député sortant.

Mais, porté sur la liste conservatrice du Nord, le 4 octobre 1885, il fut élu, le 2e sur 20, par 163 105 voix (292 696 votants, 348 224 inscrits). Il reprit sa place à la droite bonapartiste, combattit de ses votes la politique scolaire et coloniale des cabinets républicains, et se prononça, dans la dernière session :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 16 mars 1836 à Valenciennes (Nord), mort le 5 janvier 1916 à Valenciennes.

Député du Nord de 1876 à 1878 et de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 115.)

Lors des élections des 22 septembre et 6 octobre 1889 il fut réélu dès le premier tour de scrutin dans la 1re circonscription de Valenciennes, recueillant 5.803 suffrages sur 12.980 inscrits et 10.643 votants ; M. Foucart, son principal adversaire, en obtenait 4.656.

Au cours de la législature suivante, il fut l'auteur et le rapporteur d'une proposition de loi tendant à organiser la représentation commerciale et industrielle. Il se fit également entendre dans la discussion du projet de loi sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels.

Dans la même circonscription, il subit deux échecs successifs à l'occasion des élections générales de 1893 et de 1898 face au candidat républicain M. Weil-Mallez qui le devança avec 6.334 voix contre 4.931 dans le premier cas et 6.286 contre 5.539 dans le second. Il ne devait plus être candidat.

Il mourut à Valenciennes le 5 janvier 1916, à l'âge de 80 ans.