Photographe autodidacte, Alexandre Arminjon revendique l’usage de la photographie argentique. Dès ses débuts, les contraintes du tirage deviennent matière à expérimentations. La galeriste Agathe Gaillard repère très tôt le jeune talent et l’invite à présenter ses solarisations. Exposés à la lumière lors du tirage, ses monotypes où s’entremêlent ombres et lueurs révèlent l’aspect alchimique de la photographie. Alexandre Arminjon se définit volontiers comme un photographe-voyageur. Durant ses périples dans l’Atacama au Chili, au Xinjiang en Chine, puis à l’est de l’Iran au Dacht-e Lout, il s’immerge de longs mois dans des paysages désertiques. À travers ses séries de photographies de monuments historiques et modernes, ainsi que dans ses portraits de la jeunesse iranienne, il aborde des thèmes variés, demeurant toujours au diapason de ses sujets. Nominé pour le Prix Niépce en 2018, aujourd’hui présent dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, Alexandre Arminjon est l’un des talents émergents de la photographie contemporaine en noir et blanc.
Alexandre Arminjon fait partie d’Ithaque, chambre noire partagée ayant pour mission de perpétuer le savoir-faire lié à la photographie argentique en noir et blanc. Ce lieu est à la fois un lieu d’expositions et un laboratoire de tirages argentiques, proposant également des ateliers.
