Les plans secrets du Débarquement

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    Les plans secrets du débarquement

A l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie, qui a  permis de libérer l’Europe de l’emprise nazie, l’Assemblée nationale a souhaité mettre en lumière des archives inédites qui sont présentées au public pour la première fois.

Ce sont celles du chef des services secrets de la France libre, auprès du général de Gaulle, à Londres. Son nom, André Dewavrin, est moins connu que l’un de ses pseudonymes : « colonel Passy ». 

Les documents présentés, manuscrits notamment, donnent le détail de la préparation des plans secrets des missions qui ont été confiées à la Résistance intérieure française pour entraver l’arrivée sur la côte normande des renforts allemands, notamment des chars d’assaut.

Ces plans de sabotage ont permis de désorganiser les transports ferroviaires (« Plan Vert »), l’approvisionnement électrique de la côte normande (« Plan Bleu »), les communications téléphoniques (« Plan Violet), les communications routières (« Plan Bibendum) et de fixer à l’intérieur de la France par des actions armées de la Résistance de nombreuses divisions allemandes (« Plan Rouge »).

Grâce à ces actions clandestines, les pertes de soldats alliés dans les premiers jours du débarquement, déjà trop lourdes, n’ont pas été aggravées et tout risque d’échec de l’ensemble de l’opération alliée a été évité.

Plusieurs députées et députés qui ont siégé à l’Assemblée nationale française après la Seconde guerre mondiale ont pris part à ces opérations. Quatre d’entre eux sont mentionnés ici, dont une femme.

Parmi les pièces exposées, il faut notamment remarquer les armes issues des parachutages alliés pour permettre aux Résistants de faire face à la répression nazie, ainsi que la copie de la machine à crypter allemande Enigma, reconstituée dès 1939 grâce à des espions français et polonais.