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Déjeuner avec l’ambassadeur de France au Brésil
18 décembre 2019

 

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Déjeuner France-Brésil 18-12-2019

Déjeuner France-Brésil 18-12-2019

Mercredi 18 décembre 2019, Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié France-Brésil, et plusieurs membres du groupe ont reçu Son Exc. M. Michel Miraillet, ambassadeur de France au Brésil, lors d’un déjeuner qui a permis un tour d’horizon de la situation du Brésil et des relations économiques et politiques entre les deux pays.

Rencontre avec Mmes Marinete da Silva et Celia Xakriaba
25 septembre 2019

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Groupe d’amitié France-Brésil  - Rencontre avec Mmes Marinete da Silva et Celia Xakriaba  - 25 septembre 2019

Groupe d’amitié France-Brésil - Rencontre avec Mmes Marinete da Silva et Celia Xakriaba - 25 septembre 2019

Le 25 septembre 2019, Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié, Olivier Véran, André Chassaigne, Antoine Herth, députés, ont rencontré à l’Assemblée nationale Mme Marinete da Silva, avocate et militante contre les violences policières, mère de Marielle Franco, assassinée en avril 2018, et Mme Celia Xakriaba, une des principales leaders de l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB).

Elles ont toutes deux fait état de leurs combats respectifs : obtenir vérité et justice dans l’assassinat de Marielle Franco, mobiliser la communauté internationale sur « l’écocide » en cours en Amazonie et les attaques répétées contre les peuples indigènes. Cette rencontre était organisée par l’ONG Amnesty International et l’association Autres Brésils.

Rencontres avec M. Jean Wyllys , député
19 et 20 mars 2019

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Groupe d'amitié France-Brésil - Rencontre du 19 mars 2019

Groupe d'amitié France-Brésil - Rencontre du 19 mars 2019

Le 19 mars 2019, MM. Jean-Luc Lagleize, Maxime Minot, Christophe Bouillon, Jérôme Lambert, Gabriel Serville, membres du groupe d’amitié, ont pris part à un dîner organisé à l’initiative d’Amnesty International autour de M. Jean Wyllys, député brésilien, militant des droits LGBT, ayant renoncé à son mandat en janvier 2019 et s’étant exilé en Allemagne.

 

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Groupe d'amitié France-Brésil - Rencontres du 20 mars 2019

Groupe d'amitié France-Brésil - Rencontres du 20 mars 2019

Le 20 mars 2019, Mme Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié, a participé à une réunion publique avec M. Jean Wyllys à l’Hôtel de ville de Paris, au cours de laquelle a été évoqué l’anniversaire de l’assassinat de la femme politique et militante LGBT Marielle Franco.

Déjeuner offert en l’honneur de l’ambassadeur de France au Brésil
19 décembre 2018

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Groupe d'amitié France-Brésil - Déjeuner du 19 décembre 2018

Groupe d'amitié France-Brésil - Déjeuner du 19 décembre 2018

Le 19 décembre 2018, Mme Anne Blanc, présidente, et les membres du groupe d’amitié France-Brésil ont reçu à déjeuner, au Petit Hôtel de l’Assemblée nationale, Son Exc. M. Michel Miraillet, ambassadeur de France au Brésil. Deux mois après les élections présidentielle et législatives, cette rencontre a permis d’éclairer les membres du groupe d’amitié sur les enjeux de la nouvelle présidence.

Audition du sous-directeur Amérique du Sud au ministère des affaires étrangères
30 octobre 2018

Étaient présents : Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié, Laëtita Romeiro Dias, Paula Forteza, Maxime Minot, Michel Delpon, Laurence Vanceneubrock-Mialon et Sereine Mauborgne, députés.

Étaient représentés : Gabriel Serville, Yves Kerlogot, Delphine O, Philippe Huppé et Celia de Lavergne, députés.

Après avoir été accueillis par Mme Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié, M. François Bonet, sous-directeur Amérique du Sud, et Mme Djanamé Daubelcour, rédactrice Brésil au ministère des affaires étrangères, ont présenté aux députés les résultats des élections présidentielles qui se sont tenues dimanche 28 octobre au Brésil.

M. François Bonet a rappelé que M. Jair Bolsonaro a été (bien) élu (55.85 %) au terme d’une campagne atypique, dans un pays qui sort à peine d’une grave crise économique et marqué par le scandale « lava jato » qui a éclaboussé l’ensemble de la classe politique et mené à la destitution en 2016 de la présidente Dilma Rousseff. La cartographie du vote est éloquente : 97 % des villes les plus riches ont voté Bolsonaro, 98 % des villes les plus pauvres ont voté F. Haddad et fait apparaître un phénomène nouveau : le populisme des classes dirigeantes.

Le Parlement est largement renouvelé (phénomène de « dégagisme ») et parmi les gouverneurs des Etats, 8 sur 12 sont pro-Bolsonaro. Le Président élu n’est donc pas isolé, d’autant qu’on s’attend à un ralliement des petits partis (jusque 30 partis représentés à la chambre des députés et au Sénat).

Le président élu Bolsonaro devra rapidement donner des gages à son électorat et aux puissants lobbys qui l’ont porté au pouvoir (les 3 B : bible, bœuf, balles), il devra également composer avec le Parlement traditionnellement morcelé. Ainsi, on peut craindre un nationalisme économique renforcé, des coupes dans les dépenses publiques (même si le programme « Bolsa familia » mis en place par Lula qui a permis à des millions de brésiliens de sortir de la pauvreté, ne semble pas remis en cause) – retraites : transition vers un système par capitalisation, à l’international, des relations bilatérales renforcées (Etats-Unis, Israël), et un délaissement des négociations UE-Mercosur

Comme après l’élection de Donald Trump en 2016, la France se trouve dans une position d’observation et d’attente sur l’orientation, incertaine à ce stade, que va prendre le futur Président. C’est le sens du communiqué de félicitations du Président Macron : la France sera vigilante sur le respect de valeurs démocratiques et sur les accords passés, en particulier l’Accord de Paris sur le climat.

M. François a ensuite répondu aux questions des députés au cours d’un échange nourri.

Audition de M. Luis Ventura, coordinateur « Peuples autochtones » du Réseau Ecclésial Panamazonien (REPAM)
20 mars 2018

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Réunion du groupe d’amitié France-Brésil du 20 mars 2018

Réunion du groupe d’amitié France-Brésil du 20 mars 2018

Étaient présents : Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié, et Damien Adam, député.
Était représentée : Nicole Le Peih.

Le 20 mars 2018 le groupe d’amitié a auditionné, sous la présidence d’Anne Blanc, M. Luis Ventura, coordinateur « Peuples autochtones » du Réseau Ecclésial Panamazonien (REPAM), accompagné de Mme Aude Hadley, responsable Pôle Amérique latine et Caraïbes, et de M. Luis Fernando Urrego Clavijo, chargé de projet partenariat Brésil au Secours Catholique.

M. Luis Ventura a tout d’abord expliqué que la protection de l’environnement et des populations autochtones était un sujet concernant l’ensemble de la famille humaine. La forêt amazonienne (65 % du territoire brésilien) contribue largement à l’équilibre climatique de la planète. 20 % des réserves d’eau douce disponible sur la planète proviennent du Brésil. Environ 200 peuples indigènes vivent dans des villes moyennes en Amazonie (pêcheurs, paysans) avec une organisation économique, des modes de production qui leurs sont propres. Leur lien avec la terre est très spécifique et renvoie à une spiritualité ancestrale. La notion d’appartenance à la nature, d’identification à l’environnement sont les bases d’une relation solidaire et engagée avec les générations précédentes et futures.

En 2007, la Déclaration internationale des droits des peuples autochtones adoptée par les Nations Unies a reconnu les souffrances des peuples autochtones et leur a accordé des droits collectifs. Ainsi, les terres sont publiques mais l’usufruit des terres revient exclusivement aux populations autochtones. Les terres indigènes constituent un frein à la déforestation (taux de déforestation : 2 % en terres indigènes et 19 % dans les autres territoires) car le modèle indigène favorise le respect de l’environnement et freine l’avancée de modèles économiques qui menacent l’environnement.

Le Brésil traverse une période de crise politique délicate (violences, droits fondamentaux menacés, recul des garanties constitutionnelles). Ainsi, à ce jour, seules 37 % des terres indigènes ont été démarquées (alors qu’un délai de 5 ans maximum est prévu par la constitution de 1988). Par ailleurs, on constate que des mesures prises récemment menacent les droits des peuples indigènes : en 2017 un décret ne reconnaît que les territoires dans lesquels la communauté peut prouver une présence ; la reconnaissance des territoires indigènes est conditionnée au fait qu’il n’y ait aucun autre intérêt économique en jeu. La paralysie des nouvelles démarcations conduit à un questionnement sur les démarcations déjà entérinées et a pour conséquence une augmentation des violences et une avancée de la frontière économique.

Malgré des rappels émanant d’instances internationales (ONU, Etats-Unis), plusieurs projets reçoivent l’appui des autorités politiques et économiques au Brésil et menacent de façon irréversible à un horizon de15 à 20 ans la forêt et ses habitants (exploitation illégale du bois, exploitation agricoles intensives, d’élevage, d’extraction minière à grande échelle, orpaillage, projet de lignes ferroviaire reliant les deux continents, plus de 100 barrages hydroélectriques). Ces projets d’exploitation intensive sont en conflit avec les droits des populations et ne devraient pas être éthiquement acceptables si en conflit avec la protection de l’environnement. La France, qui a une frontière avec le Brésil en Guyane est concernée notamment par l’orpaillage et l’extraction minière.

En conclusion, M. Luis Ventura a souligné l’urgence de prendre des mesures pour protéger la « maison commune » et a appelé au soutien de la communauté internationale. L’Union européenne a d’ores et déjà appelé ses Etats membres à appliquer les principes directeurs des  droits humains des Nations Unies. La communauté internationale peut dénoncer et exercer une pression importante sur le Brésil dans les instances internationales par un dialogue avec les parlementaires (questionner sur les mesures législatives qui limitent, régissent et conditionnent la protection de l’environnement) ; en rappelant avec force la Déclaration internationale des droits des peuples autochtones adoptée par les Nations Unies en 2007 ou en rappelant que les engagements pris par le Brésil lors de la COP 21 ne sont pas respectés. Malgré tout, l’espoir réside dans la jeunesse des peuples indigènes (65 % ont moins de 25/30 ans) et dans l’action des associations qui œuvrent en Amazonie.

Audition de l'ambassadeur de France au Brésil
20 décembre 2017

Le 20 décembre 2017, le groupe d'amitié France-Brésil a auditionné, sous la présidence d'Anne Blanc, Son Exc. M. Michel Miraillet, ambassadeur de France au Brésil.

Étaient présents : Anne Blanc, présidente, Christine Pires Beaune, Olivier Véran, Paul Christophe, Hervé Berville, Antoine Herth, Minique Iborra, Laëtita Romeiro Dias, Yannick Haury, Laurence Trastour-Isnart, Stéphane Testé et Isabelle Valentin, députés.

Après un mote de bienvenue Mme Anne Blanc invite Son Exc. M. Michel Miraillet à éclairer les députés sur la situation actuelle du Brésil, quelques semaines après avoir reçu son homologue, ambassadeur du Brésil.

Son Exc. M. Michel Miraillet débute son exposé par la situation économique du Brésil, pays au capital sympathie très élevé, qui recouvre dans les faits une réalité toute autre et méconnue, en particulier en France. La situation économique de la 9e économie du monde s’est nettement dégradée ces dernières années (perte de six points de PIB en 3 ans), malgré un marché intérieur de 205 millions d’habitants et des ressources naturelles très conséquentes (du pétrole a encore été découvert récemment au large des côtes brésiliennes).

La société brésilienne est inégalitaire et reste très figée, avec des écarts qui se creusent entre une minorité possédante et une grande majorité peu éduquée et pour ainsi dire sous-développée, l’accès à l’université étant quasi impossible.

Au plan politique, l’année 2018 sera celle des élections générales qui se tiendront en octobre. À ce jour, l’ancien président, très populaire, Luis Ignacio Lula da Silva a annoncé sa candidature (46 % d’intention de vote) mais il lui faut rassurer les milieux d’affaires, très puissants au Brésil. D’autres candidatures émergent et il est trop tôt pour faire des pronostics.

La société brésilienne reste marquée également par l’insécurité, notamment à Rio de Janeiro, et par une religiosité croissante dans tout le pays, notamment au travers des évangélistes dont les positions fondamentalistes (anti-avortement, homophobie,…) gagnent du terrain (le maire de Rio de Janeiro est évangéliste).

Déjeuner offert en l'honneur de l'ambassadeur du Brésil en France
29 novembre 2017

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Mme Anne Blanc, députée de l'Aveyron, présidente du groupe d’amitié France-Brésil et M. Paulo Cesar de Oliveira Campos, ambassadeur du Brésil en France

Mme Anne Blanc, députée de l'Aveyron, présidente du groupe d’amitié France-Brésil et M. Paulo Cesar de Oliveira Campos, ambassadeur du Brésil en France

Mercredi 29 novembre 2017, Mme Anne Blanc, présidente du groupe d’amitié France-Brésil, a offert un déjeuner, au Petit Hôtel de l’Assemblée nationale, en l'honneur de M. Paulo Cesar de Oliveira Campos, ambassadeur du Brésil en France. Cette première rencontre a permis d’établir un dialogue et a donné lieu à des échanges nourris sur la situation actuelle au Brésil. Une visite à l’ambassade du Brésil à Paris a été envisagée pour le début 2018.

Réunion constitutive
25 octobre 2017

Étaient présents : Anne Blanc, présidente, Stéphanie Kerbarh, Nicole Le Peih, Véronique Riotton, MM. Stéphane Buchou, Christophe di Pompeo, Michel Herbillon, Antoine Herth, Cyrille Isaac-Sibille, Jérôme Lambert, Stéphane Mazars, Maxime Minot et Hugues Renson, députés.

Lors de sa réunion du 25 octobre 2017, le groupe d'amitié France-Brésil a constitué son bureau ainsi composé :

- Présidente : Anne BLANC (REM).

- Vice-présidents : Barbara BESSOT-BALLOT (REM), André CHASSAIGNE (GDR), Paula FORTEZA (REM), Antoine HERTH (LC), Jérôme LAMBERT (NG), Maxime MINOT (LR), Amélie de MONTCHALIN (REM), Christine PIRES BEAUNE (NG), Gabriel SERVILLE (GDR), Olivier VERAN (REM), Jean-Pierre VIGIER (LR).

- Secrétaires parlementaires : Christophe BOUILLON (NG), Michel HERBILLON (LR).

Mme Anne Blanc a proposé qu’une rencontre avec S.E. M. Paulo Cesar de Oliveira Santos, ambassadeur du Brésil en France, soit organisée prochainement.

Un tour de table a permis de définir quelques axes de réflexions et d’auditions du groupe d'amitié : audition de M. Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, sur le thème de l'environnement et de la déforestation ; rencontre avec Mme Anne Guéguen, représentante permanente adjointe de la France à l’ONU ; place de la francophonie, influence de la France, relations avec l’Europe ; le Brésil et ses voisins ; santé, prévention, éducation ; questions agricoles.

En outre, il sera demandé à l’ambassade du Brésil d’informer le groupe d’amitié de visites à Paris de personnalités ou de manifestations en rapport avec le Brésil. Enfin, s’agissant d’un échange (mission ou réception) avec la chambre des députés, les élections générales étant prévues en octobre 2018, la question s'est posée de l’intérêt d’établir un contact dès à présent ou d’attendre le renouvellement.