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Le 22 novembre 2017, le groupe d'amitié France-Vietnam a auditionné Son Excellence M. NGUYEN Ngoc Son, ambassadeur du Vietnam en France.
Étaient présents : Stéphanie Do, présidente du groupe d’amitié, Marguerite Deprez-Audebert, Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Albane Gaillot, Michèle Peyron, Christophe Blanchet, Jérôme Lambert et Fabien Roussel, vice-présidents, Aude Amadou et Antoine Herth, députés.
Mme Stéphanie Do, présidente du groupe d’amitié, a remercié l’ambassadeur du Vietnam d’avoir accepté d’intervenir devant les députés du groupe d’amitié France-Vietnam de l’Assemblée nationale.
Son Exc. M. Nguyen Ngoc Son adresse ses félicitations aux députés pour leur récente élection et se réjouit de prendre part aux activités de ce groupe d’amitié. Il rappelle qu’après 31 ans de mise en œuvre de la politique de Renouveau, avec 92 millions d’habitants, une population jeune, dynamique et ambitieuse, le Vietnam figure parmi les cinq économies les plus dynamiques de l’Asie avec une croissance en moyenne de 6 à 7% ces dix dernières années. Le pays est aussi très engagé dans l’intégration internationale : il est ainsi devenu un acteur émergent, actif et responsable de la région et de la communauté internationale. En 2016, au prix des efforts de son peuple et grâce à la détermination de son Gouvernement constructif et actif, le Vietnam a continué à obtenir des résultats remarquables : la croissance du PIB est stable, de l’ordre de 6,2% ; l’objectif de croissance du PIB pour l’année 2017 est de l’ordre de 6,7%.
Sur le plan du tourisme, le Vietnam est aussi devenu une destination sure et plébiscitée par les touristes étrangers (plus de 11 millions de touristes étrangers dont 230 000 Français ont visité le pays en 2016, soit une hausse de 26% par rapport à 2015). Le Vietnam entretient actuellement des relations diplomatiques avec 187 pays et des relations commerciales avec plus de 200 pays et territoires dans le monde. 120 pays et territoires ont investi au Vietnam avec 23 600 projets en cours de réalisation, dont le montant total atteint 306,3 milliards de dollars.
Le Vietnam et l’Union Européenne ont terminé les négociations sur l’Accord de libre-échange commercial dont la signature et l’entrée en vigueur sont prévues à mi-2018, ce qui offrira d’énormes opportunités aux entrepreneurs européens et français.
Au niveau régional, le Vietnam est un membre actif de la Communauté de l’ASEAN basée sur les trois piliers (politique, économique et socio-culturel) qui a vu le jour fin 2015. Cette communauté régionale représente actuellement un marché potentiel de plus de 600 millions de personnes, avec un PIB de 2 600 millions de dollars, ce qui en fait la troisième économie de l’Asie et la septième économie mondiale. Le 16 octobre dernier, le comité des ambassadeurs de l’ASEAN siégeant à Paris a organisé différentes activités pour célébrer le 50ème anniversaire de la création de l’Association.
Au plan bilatéral, les relations politiques entre la France et le Vietnam sont excellentes. En 2013, les relations franco-vietnamiennes ont été portées vers de nouvelles hauteurs à l’issue de la signature par les deux Premiers ministres du Protocole relatif au partenariat stratégique. Les visites de haut niveau sont aussi régulières. On peut souligner la visite officielle en France et la participation à la COP 21 du Premier ministre vietnamien Nguyen Tan Dung en novembre 2015 et les deux plus récentes, la visite officielle du Président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, en mars 2016, et la visite d’Etat au Vietnam du Président de la République François Hollande en septembre 2016.
Les échanges entre les deux pays sont aussi très denses dans les domaines culturel et éducatif, la présence de 7 000 étudiants vietnamiens en France en est l’illustration. La coopération décentralisée, particulièrement développée depuis 25 ans et dont les 10èmes assises ont eu lieu avec succès à Cần Thơ en septembre 2016, est devenue une spécificité des relations franco-vietnamiennes. La présence d’une forte communauté vietnamienne en France, composée de plus de 300 000 personnes contribue à rendre les relations franco-vietnamiennes plus étroites encore. Dans le secteur économique, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint en 2016 4,1 milliards d’euros. 300 entreprises françaises sont présentes au Vietnam avec un investissement total de 3,4 milliards d’euros, ce qui place la France au premier rang des partenaires européens du Vietnam. Ce pays compte également parmi les premiers bénéficiaires de l’aide publique française au développement. L’AFD joue un rôle très actif au Vietnam et a tenu hier, 21 novembre, une réunion de cadrage sur le Vietnam pour les années à venir.
Les relations économiques entre le Vietnam et la France sont loin d’être à la hauteur des très bonnes relations politiques et ne correspondent pas aux potentialités des économies des deux pays. La France n’est que le 15ème client et le 13ème fournisseur du Vietnam et la part de marché française au Vietnam est encore modeste, autour de 1% en 2016, derrière l’Allemagne et l’Italie. En termes d’investissement au Vietnam, la France reste le 16ème investisseur mondial et le 3ème investisseur européen derrière les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.
Cinq domaines qui sont prioritaires dans les relations bilatérales et dans lesquels les investissements français sont encouragés :
- En premier lieu, le développement des énergies renouvelables suite à la suspension du programme nucléaire secteur dans lequel la France dispose de nombreux atouts.
- En deuxième lieu, les infrastructures (ponts, routes, transports, aéroports, ports) où les besoins sont immenses. Alstom, Colas Rail et Thales ont ainsi remporté un contrat pour la construction d’une ligne de métro à Hanoï. Il existe un projet de ligne à grande vitesse entre Hanoï et Hô-chi-Minh-Ville. ADP est aussi devenu un partenaire stratégique pour le développement des aéroports (projet de construction d’un 2ème aéroport à Hô-chi-Minh) et avec 3 000 km de côtes, le pays a besoin de renforcer ses infrastructures portuaires.
- Troisième domaine prioritaire : la santé, qu’il s’agisse de la formation ou des équipements sanitaires (deux mille médecins vietnamiens ont été formés dans le cadre du programme FFI - faisant fonction d’internes - et occupent au Vietnam des postes à responsabilité pour une majorité d’entre eux).
- L’agroalimentaire est également un autre secteur en forte demande. 70 % de la main d’œuvre vietnamienne travaille dans le secteur agricole, le pays étant le 2ème exportateur de riz, de café, de noix de cajou. Du 15 au 17 novembre, une quarantaine d’entreprises françaises (des secteurs des fruits et légumes, de l'épicerie fine, des viandes et charcuteries, de la boulangerie et pâtisserie, de l'équipements) ont participé au la Foire internationale de Hô-Chi-Minh-Ville pour l’année 2017, consacrée au secteur agroalimentaire et dont la France a été invité d’honneur, répondant aux demandes des consommateurs vietnamiens de plus en plus friands de cuisine et produits français.
- Enfin, le Vietnam entend bien réussir sa transition numérique et s’est fixé comme objectif de former un million d’ingénieurs spécialisés d’ici à 2020.
- À cela s’ajoute un secteur qui connaît une forte croissance : le tourisme.
Un événement attire l’attention de l’ambassadeur, il s’agit de la célébration en 2018 du 45ème anniversaire de l’accord de Paris, du 40ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques et du 5ème anniversaire de la signature du partenariat stratégique entre les deux pays, avec des échanges de délégations de haut niveau qui sont prévus ; des activités économiques et culturelles seront organisées pour célébrer ces deux anniversaires, activités auxquelles il est entendu que le groupe d’amitié pourra être associé.
M. l’ambassadeur a souhaité demander le soutien du groupe d’amitié pour les dossiers suivants :
- L’accélération de la ratification prévue mi-2018 de l’accord de libre échange commercial entre l’Union européenne et le Vietnam.
- Le soutien de l’Assemblée nationale à la mise en œuvre de grands projets dans les secteurs prioritaires de la coopération bilatérale.
- L’appui du renforcement de la coopération décentralisée entre la France et le Vietnam (une cinquantaine de collectivités locales françaises et vietnamiennes se sont impliquées dans cette coopération décentralisée dont les 11èmes assises auront lieu à Toulouse en 2019).
- Une prise de position plus forte en ce qui concerne la liberté de circulation et le respect du droit, notamment le droit de la mer (Convention de Montego Bay de 1982), dans la résolution des différends territoriaux en mer de Chine méridionale.
L’ambassadeur a enfin invité les membres du groupe d’amitié à se rendre au Vietnam. Ces visites contribuent au renforcement de la coopération entre les deux organes législatifs et à la compréhension mutuelle. Il a réaffirmé la disponibilité de l’ambassade à renforcer et approfondir le partenariat stratégique entre les deux pays, et la coopération entre les deux parlements.
Mme Albane Gaillot souhaite connaître les secteurs estimés prioritaires par le Vietnam, en ce qui concerne la coopération avec la France.
Son Exc. M. NguyenNgoc Son indique que 3 secteurs sont particulièrement concernés :
- L’agriculture biologique, qui est une méthode de production agricole qui exclut le recours aux produits chimiques de synthèse, utilisés notamment dans l’agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXème siècle. Elle a pour objectif de mieux respecter le vivant et l’environnement. Ce mode de culture vise à penser différemment la production, en respectant l’agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l'agriculture biologique constitue l'une des approches possibles pour une agriculture durable.
Au Vietnam, l’agriculture biologique est comme ailleurs pratiquée depuis des millénaires. Toutefois, si l’on s’en tient aux critères fixés par la Fédération internationale des mouvements de l’agriculture biologique (IFOAM), cette pratique n’existe que depuis une dizaine d’années dans le pays. Selon les données de l’IFOAM, seuls 2% de la superficie des terres arables du pays, soit 19.272 ha, sont consacrés à ce mode de culture. A cela s’ajoutent plus de 11.600 ha destinés à l’aquaculture et 2.565 ha de forêts primitives donnant des produits organiques naturels. Ainsi, du thé, du riz, des crevettes, de la cannelle ou de la badiane entre autres, tous issus de l’agriculture biologique, sont exportés dans le monde entier. Dans un contexte où la demande de produits biologiques va croissante, le gouvernement vietnamien soutient les efforts pour développer une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Une coopération avec la France serait particulièrement appréciée.
- Le gouvernement souhaite faire du tourisme un secteur clé de l’économie vietnamienne d’ici 2020. Le tourisme doit se restructurer pour répondre aux nouvelles exigences de développement et aux règles de l’économie de marché. Il importe de réviser les stratégies et les plans de développement touristique, de modifier la loi sur l’entrée, la sortie, le transit et le séjour des étrangers au Vietnam, la loi sur l’investissement et d’autres réglementations afin de stimuler le développement du tourisme. Il est important de mettre l’accent sur l’assurance de l’efficacité dans les activités de la promotion du tourisme dans et hors du pays, l’application des technologies avancées dans la promotion et la publicité, la construction d'un label commercial touristique national et la création de conditions propices aux entreprises souhaitant investir dans le tourisme.
Pour réaliser cet objectif, il sera nécessaire de moderniser les infrastructures du secteur et améliorer l’offre touristique. Le Vietnam souhaite que le secteur du tourisme génère 10% du PIB national. Il se fixe comme objectif d’accueillir annuellement entre 17 et 20 millions de touristes étrangers et 82 millions de touristes vietnamiens. Le modèle de la France, 1ère destination touristique mondiale, est particulièrement observé.
- L’industrie numérique : les avantages d’une transformation numérique[1] sont nombreux pour les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur : amélioration des chaînes de valeur, collecte de bénéfices financiers liés à l’innovation et à l’amélioration des processus internes, augmentation de la productivité. Le pays encourage les entreprises françaises à s’installer au Vietnam. Il en existe environ 350 qui ont franchi le pas et se sont installées localement.
Mme Marguerite Deprez-Audebert souhaite connaître les pays vers lesquels s’orientent les étudiants vietnamiens lorsqu’ils partent à l’étranger et la part de la langue française dans leurs choix d’études.
Son Exc. M. NguyenNgoc Son constate que l’anglais est devenu la première langue étrangère étudiée par les jeunes vietnamiens. Lorsqu’ils partent à l’étranger, c’est tout d’abord vers les Etats-Unis qu’ils s’orientent, puis vers l’Australie, le Royaume Uni et enfin la France. Toutefois, le Vietnam offre à la francophonie un ancrage précieux en Asie-Pacifique. La francophonie qui ne cesse d’être plus active, plus visible, et surtout plus efficace continuera, quant à elle, à offrir au Vietnam un cadre propice à ses objectifs d’intégration. La participation du Vietnam à la Francophonie est conforme à sa politique d’ouverture active, sur la base du respect de l’indépendance, de la souveraineté nationale, et de l’intérêt réciproque, pour la paix, la coopération et le développement dans le monde. Elle fait partie intégrante de sa politique de multilatéralisation et de diversification de ses relations extérieures.
Deuxièmement, la langue française est une langue de communication pour près de trois cents millions d’habitants du globe. Elle est une langue des sciences et du progrès. Elle soutend une culture et un idéal d’humanisme. Elle est une composante de la diversité culturelle et linguistique. La francophonie est une différentiation nécessaire qui empêche le risque de l’uniformisation de la globalisation. Les lycées français d’Hanoï et d’Hô-chi-Minh sont très prisés par la classe moyenne vietnamienne. La question d’un troisième lycée devrait se poser.
Mme Stéphanie Do précise qu’elle portera la voix du groupe d’amitié France-Vietnam en tant que membre de la section française de l’assemblée parlementaire de la francophonie.
Concernant le secteur agro-alimentaire, M. Antoine Herth souhaite savoir si la sécurité sanitaire des aliments fait partie des priorités pour les autorités vietnamiennes et à quel niveau peut être développée la coopération.
Son Exc. M. NguyenNgoc Son regrette que la conservation des produits alimentaires soit un grand problème au Vietnam. Le gouvernement et le ministère de l'agriculture et des industries alimentaires ont donné des directives pour la meilleure conservation des produits alimentaires et pour l'amélioration de la qualité des produits conservés. La transformation des produits alimentaires au Vietnam jusqu'à présent reste un point faible. Il y a très peu de produits transformés. La transformation dans les grandes usines et fabriques pose des problèmes de matières premières, de transport, d'énergie, d'emballage qui sont souvent très difficiles à résoudre. L'organisation de petites unités de transformation sur place utilisant des produits locaux et des technologies appropriées pour la consommation de la population locale a donné plus de chance à la solution du problème et des résultats encourageants.
L'Institut de technologie post-récolte, comme point focal du pays, assume la tâche de faire les recherches sur la transformation et la conservation des produits alimentaires.
Depuis quelques années, le gouvernement vietnamien accorde une haute priorité au stade post-récolte dans l'agriculture car les pertes post-récoltes dans le pays sont relativement élevées, notamment au cours de la conservation. Les investigations de l'Institut de technologie post-récolte et du département général de statistique ont montré que la perte moyenne est de 12% pour le riz, 20% pour les tubercules et 28 à 30% pour les légumes. Une des tâches prioritaires c'est la prévention des pertes des produits alimentaires après récolte en général, et des aliments en particulier.
Le manque de transformation des produits bruts n’entraîne qu’une faible exportation et vers les pays proches. Le modèle du fameux marché international de Rungis, au sud de Paris, sort de ses frontières. Sa société gestionnaire, la Semmaris, est sollicitée pour participer à la localisation, la définition, l’organisation, la conception, l’exploitation de marchés de gros, dans de nombreux pays. Le Vietnam souhaiterait s’en inspirer.
M. Fabien Roussel revient sur la commémoration des accords de Paris, en 1973, et pense que l’anniversaire de cette date importante, en 2018, pourrait être une contribution symbolique pour la paix dans le monde.
Son Exc. M. NguyenNgoc Son rappelle qu’entre 1970 et 1973, 45 séances de négociations secrètes se sont tenues dans quelques villas franciliennes, à Choisy-le-Roi, Gif-sur-Yvette et Saint-Nom-la-Bretèche. Un long bras de fer entre Lê Duc Tho, conseiller spécial de Hô Chi Minh, et Henry Kissinger, conseiller spécial de Richard Nixon, pour tenter de signer un accord de paix entre le Vietnam, et les Etats-Unis. Daniel Roussel, journaliste, a retrouvé dans la banlieue de Hanoi des centaines d’heures d’archives sonores inexploitées pour faire un documentaire sur les négociations qui ont eu lieu à cette époque.
M. Fabien Roussel souligne que le journaliste en question est son père.
M. l’ambassadeur revient sur le contexte des négociations officielles de paix entre les Etats-Unis et le Vietnam qui s'étaient tenues pendant de très longues semaines à Paris, au Centre de conférences Kléber, transformé en "bunker" pour l'occasion. Elles se soldèrent par un échec. Mais les belligérants décidèrent qu'ils pouvaient continuer à discuter, discrètement, secrètement même, pour échapper à la pression médiatique et la pression de l'opinion publique mondiale qui était alors à son maximum. Les délégations américaines et vietnamiennes furent alors installées en banlieue, dans des endroits discrets tenus secrets à l'époque. L'endroit où fût installée la salle de négociations était un petit pavillon de banlieue, à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne. Ainsi la paix au Vietnam s'est-elle négociée pendant près de trois ans en banlieue parisienne, dans le plus grand secret.
M. Jérôme Lambert indique que son engagement politique, au parti socialiste, avait été très marqué par les manifestations pour la paix au Vietnam. Il souhaite, par ailleurs, savoir si le Vietnam est inquiet du réchauffement climatique de la planète et si la montée des eaux fait partie des priorités du pays.
Son Exc. M. NguyenNgoc Son insiste sur le fait que le Vietnam fait partie des cinq pays les plus touchés par le réchauffement climatique. Malgré des moyens financiers relativement limités, le pays s’est fortement engagé dans une forte lutte contre ce réchauffement. Le delta du Mékong, grenier de riz du Vietnam, est en première ligne concernant l’augmentation du niveau de la mer. Une grande partie du delta serait amené à disparaître si aucune action sérieuse n’était menée à grande échelle. Le Vietnam est également touché par de nombreux typhons.
Mme Stéphanie Do remercie M. l’ambassadeur et ses collaborateurs pour ces premiers échanges avec le groupe d’amitié.
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[1]Une récente enquête menée auprès de 2.000 entreprises membres de l’association des PME de Hanoï montre que 85% d’entre elles s’intéressent à l’industrie 4.0. Parmi elles, 55% estiment que la 4e révolution industrielle aura des impacts importants sur l’économie vietnamienne.