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Entretien avec le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères du Japon
5 décembre 2019
M. Moetai Brotherson, vice-président du groupe d'amitié, a reçu à l’Assemblée nationale M. Kenji Wakamiya, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères. Les discussions ont porté sur divers sujets d’intérêt commun.
En conséquence de l’isolationnisme croissant des États-Unis, il s’avère opportun de multiplier les efforts communs entre la France et le Japon pour promouvoir le multilatéralisme et lui donner un nouvel essor, avec la volonté d’obtenir des avancées dans des domaines multiples, par exemple :
– les collaborations dans la recherche fondamentale et appliquée de pointe, comme la physique nucléaire, avec notamment le projet intéressant d’accélérateur de particules dans la préfecture d’Iwate, qui doit gagner le soutien de toute la communauté internationale ;
– la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, qui constitue la priorité du Président Macron et en faveur de laquelle le Japon est un allié déterminé et solide ;
– la lutte contre le terrorisme international, qui frappe plus la France que le Japon aujourd’hui, mais nécessite que tous les pays démocratiques soient unis ;
– le maintien des équilibres stratégiques en Extrême-Orient, ce qui suppose de juguler la menace nucléaire nord-coréenne et de limiter l’expansionnisme chinois, en particulier sur les océans.
S’agissant des océans, nos deux pays possédant chacun une façade maritime importante, l’approfondissement des coopérations est souhaitable, dans les domaines militaire et stratégique mais aussi en matière de transition écologique, avec l’essor de l’exploitation de l’énergie éolienne, la lutte contre la dissémination déchets plastiques et la bonne gestion des ressources halieutiques.
Par ailleurs, le succès des nombreux événements qui se sont tenus en 2018 à Paris et dans le reste de la France dans le cadre de l’opération culturel « Japonismes : les âmes en résonance » a été souligné. La saison de la France au Japon prévue pour le premier semestre 2021 s’inscrit dans la continuité de ces échanges culturels bilatéraux.
Ont en outre été abordés les sujets du maintien de la peine de mort au Japon, de la situation des enfants de couples binationaux séparés et des grands événements sportifs organisés au Japon (la coupe du monde de rugby qui vient de s’achever et les Jeux olympiques de 2020).
Déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur du Japon en France
2 juillet 2019
Le groupe d’amitié a reçu à déjeuner, à l’hôtel de la questure, S.E. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France. Ses échanges avec les trente-cinq députés présents ont porté sur :
– le bilan du G20 d’Osaka, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat ;
– les relations entre le Japon et la Chine ;
– les négociations diplomatiques entre les États-Unis et la Corée du Nord ;
– les perspectives commerciales ouvertes par le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon (JEFTA) ;
– la place des femmes dans la société et dans le monde de l’entreprise japonais ;
– les politiques d’inclusion des personnes handicapées au Japon ;
– la prise en charge des personnes âgées dépendantes ;
– le projet d’accélérateur de particules ILC dans la préfecture d’Iwate ;
– la diffusion de la culture manga en France ;
– la transmission des valeurs des Jeux olympiques entre Tokyo 2020 et Paris 2024 ;
– la déclinaison sportive de l’amitié parlementaire franco-japonaise à travers le rugby ;
– le couronnement du nouvel empereur du Japon ;
– l’avenir de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur de France au Japon
15 mai 2019
M. Alain Tourret, président du groupe d’amitié France-Japon, a offert un déjeuner en l’honneur de S.E. M. Laurent Pic, ambassadeur de France au Japon. Les points suivants ont été abordés dans les échanges avec les députés :
Sur les institutions :
– la transition impériale, qui s’est opérée dans la dignité, et l’esprit de continuité dans lequel s’ouvre l’ère Reiwa ;
– le projet de révision constitutionnelle et l’éventualité d’un réarmement des forces d’auto-défense.
Sur les relations bilatérales :
– le statut renforcé de la France aux yeux des autorités japonaises, dans un contexte européen marqué par la succession de Mme Merkel en Allemagne et la perte d’influence du Royaume-Uni à cause du Brexit ;
– la présidence japonaise du G20, qui coïncide avec la présidence française du G7 ;
– la visite officielle du Président de la République à Tokyo, prévue les 26 et 27 juin 2019, en préalable à sa participation au sommet du G20 d’Osaka du 28 juin ;
– dans ce cadre, le projet de signature d’une feuille de route du partenariat d’exception franco-japonais, sous-tendu par le concept d’« espace indo-pacifique », avec notamment des volets environnement et sécurité ;
– l’avenir de l’alliance industrielle Renault-Nissan-Mitsubishi ;
– l’affaire judiciaire Carlos Ghosn ;
– le succès des événements organisés à Paris dans le cadre de Japonismes à Paris et la préparation d’une saison culturelle française au Japon pour 2021.
Sur la sécurité régionale :
– les gages donnés par le Premier ministre M. Abe vis-à-vis du Président Donald Trump pour que le Japon conserve son rang d’interlocuteur privilégié des États-Unis dans la zone Asie-Pacifique ;
– les tensions régionales avec la Corée du Nord et la Chine, compliquées par les questions mémorielles ;
– le contentieux territorial avec la Russie au sujet des territoires du Nord/îles Kouriles ;
– les incursions régulières d’aéronefs et de bâtiments chinois et russes dans les espaces aérien et maritime japonais.
Sur les relations avec l’Union européenne :
– les perspectives commerciales ouvertes par l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange UE-Japon (JEFTA).
– l’accord de partenariat stratégique UE-Japon.
Sur les exportations agricoles françaises :
– les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du JEFTA s’agissant des certifications d’origine et de la gestion des contingents tarifaires applicables à certains produits ;
– la nécessité de recréer les circuits d’exportation du foie gras français, deux ans après la crise sanitaire aviaire.
Sur l’économie :
– le projet de hausse de la taxe sur la consommation, prévu pour octobre 2019, dont le report ne pourra être totalement exclu en cas de difficultés économiques domestiques ;
– le déploiement de la 5G ;
– l’initiative de soutien aux projets numériques innovants J-Startup, construit sur le modèle de la French Tech ;
– le projet d’accord sur « la libre circulation des données avec confiance » parmi les délivrables du G20 ;
– les échanges commerciaux dans le domaine de l’électronique.
Sur la démographie :
– le déclin démographique du pays et la nécessité d’assurer la couverture sociale de la dépendance liée au grand âge ;
– les conséquences économiques du déséquilibre de la pyramide des âges, notamment le risque de récession ;
– la nécessité de promouvoir la natalité et l’amorce d’une politique migratoire pour faire face à ce phénomène ;
– les inégalités sociales entre les femmes et les hommes ainsi que le retard en matière de parité dans le champ politique.
Sur l’énergie :
– la dépendance énergétique du Japon et les projets de diversification du mix énergétique, assis en particulier sur le développement de l’éolien ;
– le projet d’investissements du conglomérat Sumitomo dans des champs d’éoliennes dans la Manche et l’océan Atlantique.
Sur le sport :
– la préparation de la coupe du monde de rugby au Japon ;
– la participation du XV parlementaire français à la coupe du monde parlementaire organisée mi-septembre au Japon.
Réunion sur les projets d’investissement du conglomérat industriel Sumitomo dans des champs d’éoliennes français
14 mai 2019
Le 14 mai 2019, M. Alain Tourret, président du groupe d’amitié, a reçu plusieurs membres du cabinet du Premier ministre au sujet des projets d’investissement du conglomérat industriel Sumitomo dans des champs d’éoliennes sur le littoral français.
Visite de l’exposition Foujita à la Maison de la culture du Japon
12 mars 2019
Le 12 mars 2019, une délégation du groupe d’amitié, conduite par son président, M. Alain Tourret, s’est rendue à la Maison de la culture du Japon à Paris, l’invitation de M. Tsutomu Sugiura, son président, pour une visite guidée de l’exposition rétrospective consacrée à Foujita.
Accueil à l’Assemblée nationale de l’ambassadeur du Japon
18 février 2019
Le 18 février 2019, M. Alain Tourret, président du groupe d’amitié, a accueilli à l’Assemblée nationale Son Exc. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France, qui a ensuite assisté, dans les tribunes, au débat en séance publique sur la proposition de résolution sur l’agenda commercial européen et l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Japon.
Entretien avec deux députés japonais
13 février 2019
Entretien avec deux députés japonais - 13 février 2019
© Assemblée nationale

Le président Alain Tourret, M. Philippe Bono, Mme Mireille Clapot et Mme Christine Hennion ont reçu deux députés de la Chambre des représentants du Japon : M. Ryuji Koizumi, directeur général du bureau des affaires internationales du Parti libéral démocrate, et M. Hitoshi Kikawada, membre du Parti libéral démocrate, ancien vice-ministre des affaires étrangères, qui étaient accompagnés de S.E. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France.
Les échanges ont porté sur la situation politique et sociale en France, le grand débat national, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon, les perspectives de l'après-Brexit, la mondialisation et la révolution numérique, la transition écologique, les flux touristiques français au Japon et japonais en France.
Entretien avec des dirigeants de l’entreprise Sumitomo
30 janvier 2019
Le président Alain Tourret s’est entretenu avec une délégation du groupe industriel japonais Sumitomo, conduite par M. Hisayuki Doi, directeur général monde de la division énergie renouvelable. Cette société ambitionne de développer ses investissements en France, en commençant par sa participation, à hauteur de 29,5 %, dans deux projets de champs d’éoliennes, au large du Tréport et de Noirmoutier, dont la construction devrait débuter en 2021. La délégation a détaillé les modalités techniques et financières du projet ainsi que son intérêt en ce qui concerne la diversification énergétique, le développement économique et l’accroissement des échanges commerciaux bilatéraux entre la France et le Japon dans le contexte de l’entrée en vigueur du traité commercial UE-Japon (JEFTA).
Entretien avec l’entreprise Endered
30 janvier 2019
Le président Alain Tourret s’est entretenu avec Mme Nathalie Renaudin, directrice des relations institutionnelles d’Edenred, entreprise française du secteur des tickets-restaurants qui est en cours d’implantation au Japon.
Petit-déjeuner avec Mme Roxana Marcineanu, ministre des sports
15 janvier 2019
Pour préparer son déplacement au Japon, qui aura lieu à partir du 28 février, Mme Roxana Marcineanu, ministre des sports, a reçu Alain Tourret, président du groupe d’amitié France-Japon. Des événements sportifs majeurs se succéderont dans les deux pays : Coupe du monde de rugby au Japon en 2019 puis en France en 2023 ; Jeux olympiques à Tokyo en 2020 puis à Paris en 2024. La perspective de ces compétitions doit être l’occasion de renforcer, d’une part, la coopération sportive, avec d’utiles retours d’expérience, et, de l’autre, les échanges commerciaux, notamment pour les entreprises françaises œuvrant dans le domaine sportif, autour du « club France » de Tokyo. L’entrée en vigueur de l’accord commercial UE-Japon (JEFTA), qui supprime de nombreuses barrières douanières tarifaires, est en outre le bon moment pour développer le commercial bilatéral. Enfin, le manque de lisibilité de la politique étrangère américaine, particulièrement dans la zone Asie-Pacifique, doit conduire la France et l’Union européenne à proposer au Japon un nouveau partenariat à long terme, dans tous les domaines, y compris celui du sport.
Réception d’une délégation du groupe d’amitié Japon-France de la Chambre des représentants
24 au 28 septembre 2018
Réception d’une délégation du groupe d’amitié Japon-France de la Chambre des représentants - 24 au 28 septembre 2018
© Assemblée nationale

Le groupe d’amitié France-Japon de l’Assemblée nationale, présidé par M. Alain Tourret, député du Calvados, a reçu une délégation du groupe d’amitié Japon-France de la Chambre des représentants du Japon (chambre basse), conduite par son président, M. Nobuteru Ishihara, à Paris et dans le Calvados, du 24 au 28 septembre 2018.
On trouvera sous le présent lien le compte rendu de cette réception.
Audition sur la défense et la sécurité du Japon
23 mai 2018
Sous la présidence de M. Jean-François Eliaou, vice-président, le groupe d’amitié a auditionné Mme Guibourg Delamotte, maître de conférences en sciences politiques à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), et Mme Céline Pajon, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (IFRI), sur la défense et la sécurité du Japon.
Les grands axes de la politique de défense du Japon sont fixés à l’article 9 de la Constitution. Le Japon n’est pas autorisé à recourir à l’usage de la force en vue de régler des différends internationaux. Il se situe donc dans une posture défensive et ses forces armées sont nommées « forces d’autodéfense ».
Toutefois, depuis 1992, il est arrivé que des éléments soient projetés sur des théâtres extérieurs pour participer à des opérations de maintien de la paix et, en 2010, a été adopté le concept de « pacifisme proactif », avec une volonté de mieux réagir au contexte géopolitique régional. Dans ce cadre, face à la Corée du Nord, le pays développe un système de défense antimissiles, et, face à la Chine, il s’est doté de moyens de surveillance (chasseurs F35, drones et radars) et de réaction (forces amphibies et missiles balistiques). Le budget militaire du Japon demeure cependant limité : un tiers de celui de la Chine. Par ailleurs, depuis 2015, le Japon a élargi ses possibilités d’intervention dans trois directions : le soutien logistique ; les opérations extérieures organisées en dehors du cadre des Nations unies, par exemple sous mandat de l’Union européenne ; la capacité de « libre défense collective ». Le Premier ministre Shinzo Abe porte un projet controversé de révision constitutionnelle, auquel la population est majoritairement hostile, qui consisterait à mentionner l’existence des forces d’autodéfense dans la Constitution.
La Corée du Nord ayant clairement désigné le Japon comme cible potentielle, ce dernier suit une ligne de fermeté depuis 2004 et a adhéré au système de sanctions internationales dès 2006. Il s’est trouvé marginalisé par le dialogue trilatéral qui s’est récemment instauré entre les États-Unis, la Chine et la Corée du Nord, mais s’efforce de rester dans le jeu, notamment au travers du dialogue biennal à trois avec la Chine et la Corée du Sud, dont la dernière session s’est tenue le 9 mai 2018 à Tokyo. Le Japon considère illusoire une totale dénucléarisation de la Corée du Nord.
Faire face à la montée en puissance universelle de la Chine est une orientation stratégique essentielle pour le Japon, y compris en Afrique, mais surtout dans son environnement maritime, les forces navales chinoises cherchant à prendre le contrôle de l’accès à l’océan Pacifique dans le cadre de son initiative des nouvelles routes de la soie. Par exemple, les garde-côtes chinois, force civile, effectuent des incursions régulières autour des îles Senkaku. Le Japon cherche à s’opposer aux visées géoéconomiques chinoises, considérées comme de nature à remettre en cause le système libéral international, en organisant des contrepoids. Son projet, encore sommaire, d’« espace indopacifique libre et ouvert » associerait notamment l’Inde. En outre, le dialogue quadrilatéral avec l’Australie, les États-Unis et l’Inde a été relancé en novembre 2017 ; la France, par exemple, rechigne à s’associer à cette démarche, considérée comme une « mini-OTAN » du Pacifique. Du reste, la Chine était représentée au sommet international des nouvelles routes de la soie de mai 2017 et envisage d’adhérer officiellement, sous conditions, à ce dispositif de grande ampleur.
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a été perçue avec beaucoup d’inquiétude car elle risque de remettre en cause les alliances d’après-guerre. Les États-Unis se sont ainsi retirés de l’accord de partenariat transpacifique, traité de libre-échange que le Japon tente de maintenir à flot, dans l’espoir d’un retour de leur allié traditionnel américain. En tout état de cause, celui-ci reste essentiel pour la défense japonaise, que ce soient pour les équipements militaires, l’instruction de forces ou le parapluie nucléaire, sans oublier la présence sur le sol japonais de 45 000 à 50 000 militaires américains.
Dans ce contexte, le Japon désire diversifier ses partenariats de sécurité, notamment avec l’Inde, l’Australie et l’Union européenne – et évidemment, au sein de celle-ci, plus particulièrement avec la France et le Royaume-Uni. Tous ces partenariats restent au demeurant compatibles avec l’alliance qui lie le Japon et les États-Unis. C’est dans cette perspective qu’a été conclu l’accord de partenariat stratégique UE-Japon, pendant politique de l’accord de libre-échange. Il repose sur une convergence de vue en ce qui concerne la défense du libéralisme et des droits de l’homme, avec une centaine de points abordés, allant de l’action contre le changement climatique à la sécurité hard, en passant par la sécurité énergétique et la lutte contre la cybercriminalité. En outre, un projet d’accord-cadre en vue de la participation du Japon aux missions françaises en Afrique est en projet, en dépit de la réticence de l’opinion publique à des interventions dangereuses sur des territoires d’opérations éloignés.
Déjeuner avec le président de la Maison de la culture du Japon à Paris
9 mai 2018
Le président Alain Tourret a déjeuné avec M. Tsutomu Suguira, président de la Maison de la culture du Japon à Paris, et M. Matthieu Séguéla, chercheur associé à la Maison franco-japonaise, afin d’associer le groupe d’amitié aux initiatives organisées dans le cadre de « Japonismes 2018 », l’événement culturel qui courra de juillet 2018 à février 2019 pour célébrer le 160e de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon.
Déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur de France au Japon
28 mars 2018
Le groupe d’amitié a offert un déjeuner en l’honneur de S.E. M. Laurent Pic, ambassadeur de France au Japon, qui a répondu aux questions des députés sur les sujets suivants : les « abenomics » ; les relations du Japon avec ses voisins (Chine, Corée du Sud et Corée du Nord) et la volonté de constituer un « espace indo-pacifique ouvert » ; le projet de réforme constitutionnelle ; la proche transition impériale ; la contribution du Japon à la mise en œuvre de l’accord de Paris ; l’application de la peine de mort au Japon ; l’influence culturelle française au Japon ; les inégalités entre hommes et femmes.
Séminaire d’information sur l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Japon
27 mars 2018
Alain Tourret, président du groupe d'amitié, et plusieurs membres du groupe d’amitié ont assisté à un séminaire d’information de Business France sur l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Japon. Cet accord, qui ne nécessite pas de ratification par les États membres de l’Union européenne, devrait entrer en vigueur dès le début de l’année 2019. Il améliorera considérablement la position des exportateurs de biens et de services ainsi que des investisseurs de l’UE sur le grand marché du Japon, tout en incluant des garanties solides pour la protection des normes européennes.
Des tables-rondes étaient organisées sur les thèmes suivants : les relations politiques et économiques entre la France et le Japon ; les opportunités d'affaires au Japon pour les investisseurs français ; l’agroalimentaire ; les biens de consommation et l’automobile ; la future ouverture des marchés publics, notamment dans les domaines des transports et de l’énergie.
Alain Tourret a prononcé l’allocution de clôture du séminaire.
Entretien avec le secrétaire d’État britannique chargé de l’Asie et du Pacifique
2 mars 2018
M. Alain Tourret, président du groupe d'amitié, a été reçu par M. Mark Filed, secrétaire d’État britannique chargé de l’Asie et du Pacifique, à la résidence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en France, pour un échange à propos de la sécurité dans la zone Asie-Pacifique.
Entretien avec deux fonctionnaires parlementaires japonais
20 février 2018
Mme Béatrice Piron, vice-présidente du groupe d’amitié, a reçu M. Takashi Kida et M. Kazuya Matsuda, fonctionnaires à la division du statut des députés de la Chambre des conseillers du Japon, dans le cadre de leur mission en France sur le statut des collaborateurs parlementaires.
Entretien avec deux membres de la Chambre des représentants du Japon
7 février 2018
Le groupe d’amitié a reçu M. Masahiro Imamura et M. Ryuji Koizumi, députés membres du Parti libéral démocrate.
Audition de chercheurs sur le système politique japonais
24 janvier 2018
Le groupe d’amitié a auditionné Mme Guibourg Delamotte, professeure associée en sciences politiques à l’INALCO, chargée de recherche au Centre d’études japonaises, et M. Arnaud Grivaud, attaché d'enseignement et de recherche sur le Japon contemporain à l’Université Paris-Diderot.
Le Japon est régi par un système parlementaire découlant de la Constitution de la Paix de1947, elle-même partiellement inspirée de celle de l’Ère Meiji. La Diète – à savoir le Parlement – est composée d’une chambre basse, la Chambre des représentants, et d’une chambre haute, la Chambre des conseillers. Première institution du pays, en position de force vis-à-vis de l’exécutif dans le processus législatif, elle se voit paradoxalement dépossédée de bien des prérogatives parlementaires classiques, le système, dit « consociatif », donnant la priorité à la recherche de l’unanimité et du consensus.
Le parlementarisme est donc rationalisé, mais au bénéfice de l’opposition : le Premier ministre à l’obligation d’être présent à toutes les réunions de commission importantes, particulièrement celles de la commission du budget national, de la commission des affaires étrangères et des commissions spéciales ; durant la session ordinaire, qui dure de janvier à juin, la durée totale des débats en séance publique est limitée à une soixantaine d’heures ; l’essentiel des débats et des arbitrages a lieu en amont, de façon opaque, au cours de tractations ; les amendements ne sont examinés qu’au sein des commissions permanentes, au nombre de dix-sept dans chacune des deux assemblées ; quand un texte n’est pas définitivement adopté au terme d’une session, il est réputé abandonné et devra être repris à zéro ; l’opposition pose cinq fois plus de questions au Gouvernement que la majorité.
En définitive, 80 % des textes déposés sont adoptés, mais le plus souvent au prix de concessions majeures à l'opposition, qui joue donc un rôle central. Le rythme des navettes entre les chambres est peu soutenu et la procédure de la commission mixte paritaire, qui existe en théorie, est rarement employée, un consensus ayant été trouvé antérieurement pour tous les textes où c’était possible.
La Chambre des représentants, qui a le dernier mot en cas de désaccord, compte 465 membres, élus pour des législatures de quatre ans selon un système mixte : 289 sièges sont pourvus au scrutin uninominal majoritaire à un tour ; 176 sièges sont pourvus au scrutin proportionnel dans des circonscriptions régionales.
La Chambre des conseillers compte 242 membres, élus pour six ans et renouvelables par moitié tous les trois ans, selon un autre système mixte : 146 sièges sont pourvus selon le système du vote unique non transférable, chacune des 147 préfectures disposant de 2 à 10 sièges ; 96 sièges sont pourvus au scrutin proportionnel sur des listes nationales.
Le Parti libéral démocrate (PLD, droite) s’est maintenu au pouvoir depuis 1955 presque sans interruption, seul, avec de petits alliés ou dans le cadre d’une grande coalition, hormis la parenthèse de 2009-2012, durant laquelle le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) était majoritaire.
Depuis le renouvellement de la Chambre des représentants de novembre 2017, le PLD y dispose d’une large majorité de 284 sièges ; s’y ajoutent les 29 sièges d’appoint du Komeito (centre), lié organiquement à la secte bouddhique Soka Gakkai et qui joue traditionnel un rôle modérateur, notamment en politique extérieure, du fait de sa doctrine pacifiste, et en matière éducative, où il prône la gratuité. Le PLD est également dominant à la Chambre des conseillers.
L’opposition est extrêmement dispersée et volatile d’une élection à l’autre, au gré des fusions et des scissions. Depuis une vingtaine d’années, ont émergé sur la scène politique plusieurs partis à forte implantation locale, sous l’impulsion de dirigeants de Nagoya, d’Osaka ou dernièrement de Tokyo, avec le Parti de l’espoir. Ils s’appuient sur le courant d’opinion néo-libéral qui fleurit dans les grandes agglomérations.
Certains groupes de pression jouent un rôle majeur, notamment l’association des médecins ou la confédération des agriculteurs, particulièrement puissante du fait de la sur-représentation des campagnes – les circonscriptions urbaines comptent jusqu’à deux fois plus d’habitants que les circonscriptions rurales).
La moyenne d’âge des parlementaires est élevée : autour de soixante ans. Le taux de féminisation est faible : une cinquantaine d’élues seulement dans chacune des deux chambres.
Le système politique japonais se caractérise par une grande instabilité. Juste avant la période Abe, d’une durée exceptionnelle, sept premiers ministres s’étaient succédé en six ans. De fait, le chef du Gouvernement est relativement faible, même si plusieurs réformes relatives au système électoral et au financement des partis politiques, en 1994, 1998-2001 et 2014, ont renforcé sa fonction institutionnelle, mais aussi son statut de patron de la majorité, son autorité sur les factions – qui jouent le rôle de courants d’opinion et d’« écuries » électorales – et son contrôle sur les moyens financiers du parti au pouvoir. Les gouvernements sont composés exclusivement de parlementaires, et le Premier ministre Shinzo Abe, contrairement à certains de ses prédécesseurs, manifeste la plus grande attention vis-à-vis de l’équilibre entre les différentes factions de son parti.
Réunion et déjeuner avec une délégation de députés, de hauts fonctionnaires, de scientifiques et d’industriels japonais
9 janvier 2018

Réunion du groupe d’amitié France-Japon du 9 janvier 2018
© Assemblée nationale
Le groupe d’amitié a reçu, le 9 janvier 2018, une délégation japonaise conduite par M. Ryu Shionoya, membre de la Chambre des représentants du Japon. Composée de dix-neuf députés, hauts fonctionnaires, scientifiques et industriels japonais, cette délégation effectuait une mission à Paris et à Berlin pour promouvoir le projet de construction d’un accélérateur de particules dans la préfecture d’Iwate, au nord-est d’Honshu.
En complément de la centaine d’accélérateurs de particules à vocation de recherche actuellement en fonctionnement dans le monde – notamment du Synchroton du CERN, implanté à Genève –, le Japon porte depuis 2014 un projet de grand instrument scientifique de nouvelles générations, baptisé « Collisionneur linéaire international », ou ILC. Il s’agit d’enregistrer de nouvelles avancées en vue, à long terme, de saisir le mystère du big bang et de mieux comprendre le fonctionnement de l’univers, mais aussi, à moyenne échéance, d’ouvrir des perspectives d’application industrielle potentiellement révolutionnaires, en particulier dans les secteurs du numérique et des énergies durables. En effet, 95 % des composants physiques de l’univers – pour les trois quarts de l’« énergie noire » et pour le quart restant de la « matière noire » – restent inconnus. Ce grand équipement mesurerait 20 kilomètres de long. Le coût de sa construction atteindrait 4 milliards d’euros, plus 2 milliards pour les installations annexes ; les dépenses de fonctionnement annuelles sont évaluées à 260 millions d’euros. Pour que le projet soit soutenable financièrement, le Japon a besoin d’obtenir une participation de l’Union européenne et des États-Unis, en investissement comme en fonctionnement.
La délégation japonaise a souligné que l’ILC pourrait s’inscrire dans la logique des nombreux partenariats scientifiques déjà à l’œuvre entre l’Union européenne et le Japon, à commencer par ITER, le réacteur de recherche civil à fusion nucléaire situé à Cadarache, encore en phase de construction. La communauté scientifique française – notamment les physiciens du CNRS et du CEA, très en pointe dans ce domaine – soutient le projet japonais d’ILC, en soulignant que la nécessité d’une telle machine est apparue dès les années 1990. Celle-ci permettrait en particulier de prolonger les investigations sur le boson de Higgs, la particule élémentaire déterminant la masse, mise en évidence par le CERN en 2012.
Le projet est soutenu par un regroupement de 150 députés japonais, appartenant à la majorité comme à l’opposition, présidé par M. Takeo Kawamura, président de la commission du budget national de la Chambre des représentants. Ce groupe puissant travaille en coordination étroite avec les autorités politiques, le monde académique et le réseau industriel de la région, qui étaient représentés dans la délégation reçue par le groupe d’amitié. À travers cette campagne de sensibilisation à un projet particulier, apparaît clairement la volonté japonaise de nouer des partenariats nippo-européens plus forts, compte tenu de la tendance actuelle des États-Unis à l’isolationnisme et de la montée en puissance de la Chine dans tous les domaines.
M. Alain Tourret et M. Olivier Becht, respectivement président et vice-président du groupe d’amitié France-Japon, ont apporté leur soutien résolu au projet et formulé les observations suivantes :
– compte tenu des montants en jeu, la décision relève du plus haut niveau des États partenaires, et des arbitrages budgétaires seront nécessaires avec d’autres projets scientifiques de grande envergure ;
– si l’ILC d’Iwate voit le jour, des entreprises françaises devront être incluses dans le consortium chargé de sa construction, et les conditions du partage des découvertes et de la répartition des brevets devront être précisées en amont.
Le cabinet de la Présidence de l’Assemblée nationale et le secrétariat de l’Office parlementaires des choix scientifiques et technologiques ont été associés aux discussions.
À l’issue de la réunion, le Président Alain Tourret a offert un déjeuner en l'honneur de la délégation.
Déjeuner en l’honneur de S.E. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France
22 novembre 2017

Déjeuner en l’honneur de S.E. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France - 22 novembre 2017
© Assemblée nationale
Le président Alain Tourret a offert un déjeuner en l’honneur de Son Exc. M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France, qui était accompagné par M. Kazuhiko Nakamura, ministre de l’ambassade en charge des affaires politiques, M. Yuichi Higuchi, deuxième secrétaire, et M. Yosuke Shimono, troisième secrétaire. Étaient présents la plupart des membres du bureau du groupe d’amitié ainsi que Mme Carole Bureau-Bonnard, vice-présidente de l’Assemblée nationale, membre du groupe d’amitié.
Les députés français ont interrogé l’ambassadeur sur de multiples sujets :
– les futurs Jeux olympiques d’une part et mondiaux de rugby d’autre part, la France succédant au Japon pour ces deux événements ;
– L’Accord de partenariat économique Union européenne-Japon, en passe d’être finalisé, et ses conséquences pour divers secteurs économiques, notamment celui de la maroquinerie ;
– Le position du Japon concernant l’Accord de Paris sur le climat et le développement des énergies vertes ;
– Les échanges culturels bilatéraux ;
– Les questions stratégiques régionales (essais balistiques nord-coréens, investissements militaires chinois, relations avec le Vietnam) ;
– Le tourisme japonais en Polynésie française ;
– Les problèmes de violences faites aux femmes en France et au Japon ;
– Les perspectives de succession de M. Shinzo Abe à la tête du Parti libéral démocrate ;
– L’enseignement en France des arts culinaire japonais ;
– Les relations entre le Japon et le Royaume-Uni après le Brexit ;
– Les conséquences de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP) ;
– Les projets de réforme constitutionnelle au Japon.
Entretien avec M. Kazuyuki Nakane, vice-ministre des affaires étrangères
7 novembre 2017
Le président Alain Tourret s’est entretenu avec M. Kazuyuki Nakane, vice-ministre des affaires étrangères, qui était accompagné de M. Takako Tsujisaka, directeur de des affaires occidentales au ministère des affaires étrangères, et de M. Yoshihiro Higuchi, ministre de l’ambassade du Japon en France
Le vice-ministre a souligné le rôle du Japon comme pôle de stabilité régionale dans une période troublée par les essais balistiques nord-coréens, ainsi que, dans ce contexte, l’importance particulière prêtée par son pays à la relation avec la France. Il a en outre rappelé que le Japon, quoique relativement épargné par le terrorisme islamiste, était déterminé à coopérer avec la France dans la lutte contre les réseaux terroristes transnationaux.
Il a indiqué que les négociations techniques entre l’Union européenne et le Japon à propos de l’Accord de partenariat économique étaient presque achevées, le négociateur en chef, du côté japonais, étant l’ancien ambassadeur en France, M. Yoichi Suzuki.
Enfin, il a fait part de l’intérêt de son pays pour une coopération économique plus poussée avec d’autres grands pays asiatiques comme l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie ou le Vietnam.
Réunion constitutive
25 octobre 2017
Étaient présents : Alain Tourret, président du groupe d'amitié, Gabriel Attal, Julien Aubert, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Olivier Becht, Jacques Cattin, Jean-René Cazeneuve, Anthony Cellier, Jennifer de Temmerman, Christelle Dubos, Jean-François Eliaou, Raphaël Gérard, Christine Hennion, Michel Herbillon, Jérôme Lambert, Nicole Le Peih, Sébastien Leclerc, Jacques Maire, Didier Martin, Denis Masseglia, Jean-Michel Mis, Sandrine Mörch, Michaël Nogal, Bernard Perrut, Béatrice Piron, Didier Quentin, Nicole Sanquer, Benoît Simian et Laurence Trastour-Isnart, députés
Étaient représentés : Philippe Bolo et Éric Diard.
I. Le bureau du groupe d'amitié a été ainsi constitué :
Président : Alain Tourret (REM).
Vice-présidents : Olivier Becht (LC), Philippe Bolo (MODEM), Moetai Brotherson (GDR), Éric Coquerel (FI), Jean-François Eliaou (REM), Brahim Hammouche (Modem), Christine Hennion (REM), Jérôme Lambert (NG), Jacques Maire (REM), Bernard Perrut (LR), Béatrice Piron (REM), Didier Quentin (LR) et Nicole Sanquer (LC).
Secrétaires : Jacques Cattin (LR), Michel Herbillon (LR), Denis Masseglia (REM) et Mickaël Nogal (REM).
II. Programme d’activités
1. Le jeudi 22 novembre 2017, le groupe d’amitié offrira un déjeuner en l’honneur de S.E.M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France, au Petit Hôtel de l’Assemblée nationale.
2. Au premier trimestre 2018, le groupe d'amitié organisera un colloque sur l’accord de partenariat économique UE-Japon, avec des représentants des secteurs économiques concernés (énergie, agroalimentaire, luxe, industrie mécanique et automobile, etc.).
3. Tokyo recevra les Jeux olympiques en 2020, quatre ans avant Paris. Le groupe d’amitié pourra procéder à des échanges d’expérience avec les organisateurs japonais, en amont des Jeux de Tokyo et également après 2020, lorsque les enseignements pourront en être tirés, sur le plan sportif mais aussi sur la gestion financière, la politique de construction d’infrastructures et la sécurité des athlètes et des spectateurs.
4. Des imitatives seront organisées en 2018 pour célébrer le 160e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon, notamment en matière culturelle, de juin 2018 à février 2019, avec une série de manifestations sur le thème « Japonismes 2018 : les âmes en résonance ».
5. Le groupe d’amitié rencontrera l’ambassadeur de France au Japon ainsi que les officiels japonais en déplacement à Paris.
6. Une demande sera transmise au Bureau de l’Assemblée nationale en vue de recevoir une délégation du groupe d’amitié Japon-France de la Chambre des représentants japonais (qui vient aussi d’être renouvelée) dès 2018.
7. Les sujets suivants ont également été évoqués : la concurrence entre Paris et Osaka pour l’organisation de l’Exposition universelle de 2025 ; l’importance de la gastronomie française au Japon ; l’accueil de la prochaine coupe du monde de rugby par le Japon ; la coopération scientifique ; le modèle japonais en matière de transports et de mobilité ; la possibilité d’organiser des événements en lien avec les problématiques franco-japonaises dans les circonscriptions, sur la proposition des membres du groupe d’amitié.
Entretien avec MM. Yasuaki Yamaguchi et Takamori Yoshikawa, députés du Parti libéral démocrate (PLD)
15 septembre 2017
L’ambassade du Japon à Paris a invité M. Alain Tourret, député du Calvados, présidnt du groupe d'amitié France-Japon, à un entretien politique avec MM. Yasuaki Yamaguchi et Takamori Yoshikawa, députés du Parti libéral démocrate (PLD, droite conservatrice) au pouvoir. Étaient également présents M. Masato Kitera, ambassadeur du Japon en France, et M. Kazuhiko Nakamura, ministre chargé des affaires politiques de l’ambassade, ainsi que deux permanents du PLD.
L’objet de cette rencontre, organisée à l’initiative de l’ambassade, était d’entendre M. Tourret à propos des conditions dans lesquelles le mouvement La République en Marche a émergé, de son mode d’organisation et de ses perspectives. Les interrogations, non exprimées, des députés japonais étaient motivées par la montée en puissance du mouvement politique Tokyoïtes d’abord, créé par Mme Yuriko Koike. Cette dernière, issue des rangs du PLD, a été élue gouverneure de Tokyo, le 2 juillet 2017, à la tête d’une liste dissidente à tonalité libérale, avec le soutien des centristes. Elle semble maintenant être animée par des ambitions nationales et certains de ses partisans commencent à structurer son mouvement au niveau national.
M. Tourret a profité de cet entretien pour échanger avec ses homologues à propos de l’accord de partenariat économique UE-Japon, de la menace nucléaire nord-coréenne et de l’importance de l’action coordonnée entre la France et le Japon pour convaincre les États-Unis de respecter l’Accord de Paris sur le climat.