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Participation du président du groupe d’amitié à un déjeuner avec l’ambassadrice de la République de Macédoine du Nord en France
15 janvier 2020

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Déjeuner avec l’ambassadrice de la République de Macédoine du Nord en France - 15 janvier 2020

Déjeuner avec l’ambassadrice de la République de Macédoine du Nord en France - 15 janvier 2020

Le 15 janvier 2020, à l’invitation de Mme Marta de Cidrac, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Balkans occidentaux du Sénat, et de M. Arnaud Bazin, président délégué pour la Macédoine du Nord, Bertrand Sorre, président du groupe d’amitié France-Macédoine du Nord, a participé à un déjeuner au Sénat offert au Sénat en l’honneur de Son Exc. Mme Jadranka Chaushevska Dimov, ambassadrice de la République de Macédoine du Nord.

Cet entretien a porté sur la situation politique en Macédoine du Nord, à la veille des élections législatives anticipées du 12 avril 2020, sur le rapprochement avec l’Union européenne après la décision du Conseil européen des 17 et 18 octobre 2019 de ne pas ouvrir les négociations d’adhésion, ainsi que sur les relations politiques et économiques entre la France et la Macédoine du Nord.

Réception d’une délégation du groupe d’amitié Macédoine du Nord–France
7 au 11 octobre 2019

Le groupe d’amitié France–Macédoine du Nord, présidé par M. Bertrand Sorre, député de la Manche, a eu l’honneur d’accueillir, sur invitation du Bureau de l’Assemblée nationale, une délégation de membres de l’Assemblée de la République de Macédoine du Nord, du 7 au 11 octobre 2019. Conduite par le président du groupe d’amitié Macédoine du Nord–France, M. Panche Ivanov, cette délégation était composée de six autres députés : M. Betian Kitev, M. Fadil Zendeli, Mme Lidija Tasevska, Mme Vesna Damchevska-Ilievska, Mme Daniela Rangelova et M. Nikola Poposki.

Accueillis à l’Assemblée nationale le 8 octobre par Mme Laetitia Saint-Paul, vice-présidente de l’Assemblée nationale, les députés macédoniens ont réalisé une succession d’entretiens ce même jour. Outre la réunion organisée autour des membres du groupe d’amitié France-Macédoine du Nord, les députés ont pu échanger avec M. Rémi Schenberg, directeur général des services législatifs, sur la fonction publique parlementaire et la procédure législative.

Après avoir été salués en séance publique par le Président Richard Ferrand lors des questions au Gouvernement, la déontologue de l’Assemblée nationale a présenté à la délégation les cadres déontologiques qui entourent la fonction de député en France. La journée s’est conclue par un entretien avec Mme Sabine Tillaye, présidente de la commission des affaires européennes, qui a permis d’évoquer les éventuelles perspectives européennes de la Macédoine du Nord.

Le lendemain, mercredi 9 octobre, ce sujet a également été au cœur de leur rencontre avec Mme Mireille Clapot, membre de la commission des affaires étrangères, échange qui a suivi une discussion fructueuse avec M. Bertrand Delais, président de LCP-AN sur le rôle des chaînes parlementaires. Le déjeuner et l’après-midi de ce mercredi ont été l’occasion de rencontres et d’entretiens au Sénat, où la délégation a également été saluée en séance publique par le Président Gérard Larcher. Les parlementaires ont notamment pu échanger avec les membres du groupe d’amitié France-Balkans Occidentaux présidé Mme Marta de Cidrac, sénatrice des Yvelines, mais également avec MM. Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes du Sénat.

Le 10 octobre au matin, la délégation a échangé et débattu avec des jeunes membres de l’association EuropaNova engagés sur les questions européennes. L’après-midi, les députés se sont notamment entretenus avec M. Ronan Venetz, chef de bureau des affaires bilatérales avec les Balkans à la direction générale du Trésor, afin d’échanger sur les perspectives des relations économiques entre nos deux pays.

Déjeuner en l’honneur de l’ambassadrice de l’Ancienne république yougoslave de Macédoine 
11 juillet 2018

 

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Groupe d'amitié France-Macédoine : déjeuner du 11 juillet 2018

Groupe d'amitié France-Macédoine : déjeuner du 11 juillet 2018

 

Alors qu’un accord entre l’Ancienne République yougoslave de Macédoine et la République hellénique a pu être trouvé le 12 juin dernier sur la question du nom du pays, ouvrant la voie à une adhésion de la nouvelle Macédoine du Nord à l’Alliance atlantique et à la relance des négociations d’adhésion à l’Union européenne, sous réserve de l’aboutissement des processus de ratification de l’accord dans les deux pays, les députés du groupe d’amitié France-Macédoine ont accueilli Son Exc. Mme Jadranka Chashevska Dimov, ambassadrice de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine en France, au cours d’un déjeuner offert en son honneur à l’Assemblée nationale. 

Réaffirmant le soutien des députés français à l’égard du processus de ratification ainsi qu’à l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’Union européenne, les députés présents ont fait part de leur disponibilité pour faciliter leur mise en œuvre. En réponse aux questions, Son Exc. Mme Jadranka Chashevska Dimov a évoqué plusieurs champs dans lesquels la coopération bilatérale pourrait être renforcée : 

– dans un pays où l’agriculture est très présente mais peu industrialisée, le gouvernement macédonien pourrait être intéressé par le modèle français, singulier, des lycées agricoles ; 

– un travail en commun est souhaité sur les questions de défense, la culture stratégique des Macédoniens étant historiquement marquée par des échanges avec la France ; 

– le recul de la langue française en Macédoine du Nord, autrefois première langue étrangère, paraît un symptôme alarmant de la perte d’influence française dans ce pays pourtant membre de la francophonie. 

Bertrand Sorre, président du groupe d’amitié, et Grégory Galbadon, vice-président, ont proposé d’organiser une visite de lycées agricoles dans leurs circonscriptions respectives, en Normandie 

S’agissant du recul de l’influence française, le président Bertrand Sorre a estimé que le groupe d’amitié pouvait contribuer à susciter une prise de conscience et à freiner ce processus, en prenant des initiatives concrètes, manifestant la détermination de la représentation nationale, d’ici la fin de la législature. Inspiré par son récent déplacement à Bitola, où une stèle a été inaugurée par des lycéens tailleurs de pierre de sa circonscription, il a proposé, par exemple, l’envoi d’ordinateurs et de drapeaux français dans les écoles où le français est enseigné, le financement de l’édition d’une cinquantaine de manuels de français en macédonien ou encore l’organisation de tournois de handball, sport dans lequel excelle la Macédoine du Nord, avec d’autres pays européens. 

Frédéric Petit, député des Français établis hors de France (6e circonscription incluant la Macédoine du Nord), a évoqué quant à lui la nécessité d’une réforme de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE), insuffisamment intéressée aujourd’hui à la promotion de la langue française. La mise en place d’un baccalauréat franco-macédonien serait souhaitable, à l’instar de la double délivrance de diplômes équivalents avec l’Italie, l’Allemagne ou l’Espagne. Il a également invité ses collègues à se renseigner sur les possibilités offertes par le RYCO (Regional Youth Cooperation Office of the Western Balkans), mécanisme institutionnel de promotion des échanges entre jeunes des Balkans occidentaux, inspiré et financé par l’Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ), fort de cinquante années d’expérience dans la construction de relations interculturelles européennes. Le RYCO aurait vocation à organiser un évènement sportif, dès lors que celui-ci impliquerait au moins trois pays des Balkans. 

Enfin, alors que Laurence Trastour-Isnart a souligné certaines craintes suscitées par l’élargissement de l’Union européenne aux pays des Balkans, Frédéric Petit a jugé indispensable de mieux faire connaître les opportunités offertes par la Macédoine du Nord aux entrepreneurs et investisseurs français ainsi que l’accompagnement dont ils pouvaient bénéficier pour les saisir. Il a notamment indiqué que le démantèlement du port soviétique des Bouches-de-Kotor, site touristique remarquable du Monténégro voisin, venait d’être confié à une entreprise française.

Rencontre avec M. Nikola Dimitrov, ministre des affaires étrangères de l’ancienne République yougoslave de Macédoine
4 avril 2018 

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Réunion du groupe d'amitié France-Macédoine du 4 avril 2018

Réunion du groupe d'amitié France-Macédoine du 4 avril 2018

Réuni sous la présidence de M. Bertrand Sorre, le groupe d’amitié France-Macédoine a reçu le ministre des affaires étrangères de l’ancienne République yougoslave de Macédoine, M. Nikola Dimitrov, au palais Bourbon, le mercredi 4 avril 2018. 

Le ministre a fait part de son ambition de faire de la Macédoine le prochain « succès » des Balkans, au sortir d’une crise politique difficile. Si le différend avec la Grèce sur le nom du pays bloque l’ouverture des négociations d’adhésion depuis 2005, une nouvelle chance se présentera en juin 2018. La Macédoine souhaite se rapprocher de ses voisins ainsi que de la France, pour favoriser une plus grande coopération, notamment dans le cadre de la francophonie. 

Plusieurs pistes de renforcement des échanges ont ainsi été évoquées : les échanges parlementaires, qui paraissent pouvoir être développés, par exemple dans le cadre de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, les échanges scolaires ou universitaires, les rencontres sportives, autour du hand-ball, ou encore les projets culturels, autour de la danse ou du cinéma. 

M. Grégory Galbadon, député de la Manche, a évoqué plusieurs visites échanges de lycéens de Coutances en Macédoine dans le cadre des « sentiers de la mémoire ». Il accompagnera fin avril, avec M. Bertrand Sorre, une classe de vingt-cinq élèves d’un lycée professionnel pour l’inauguration, à Bitola, d’une stèle sculptée par les élèves en mémoire des combattants de la Grande Guerre. 

Mme Liliana Tanguy s’est félicitée de ces nouvelles pistes et souhaité que la diplomatie parlementaire joue pleinement son rôle en contribuant à faire remonter la question du différend gréco-macédonien et de l’adhésion à l’Union européenne dans l’agenda politique. Elle a rappelé que les difficultés économiques actuelles de la Macédoine poussaient un nombre croissant de jeunes à s’expatrier dans les pays européens.