Jean-Baptiste, Augustin Daigremont de Manvieu

1761 - 1837

Informations générales
  • Né le 29 mai 1761 à Caen ( - Généralité de Caen - France)
  • Décédé le 22 avril 1837 à Caen (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 21 septembre 1805 au 4 juin 1814
Département
Calvados
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Calvados
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 31 juillet 1821
Département
Calvados
Groupe
Ministériel modéré
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Calvados
Groupe
Ministériel modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de l'an XIII à 1810, de 1815 à 1816, de 1820 à 1821, et de 1824 à 1827, né à Caen (Généralité de Caen, France), le 29 mai 1761 « du légitime mariage de Monsieur Jean-Louis Daigremont sieur des Obeaux, conseiller du roi au baillage et siège présidial de Caen et de dame Jeanne Victoire Adélaïde Barbey » , mort à Caen (Calvados), le 22 avril 1837, il était, lors de la Révolution, deuxième avocat du roi au présidial de Caen.

Il fut nommé membre de l'administration municipale, puis maire de Caen. « Il se distingua vers cette époque, dit une biographie royaliste, moins par la force de son caractère que par la modération de ses opinions. » Maire de Caen, il remplaça le général Caffarelli, aide-de-camp de Bonaparte, dans la présidence du collège électoral du département, et, le 4e jour complémentaire de l'an XIII, le Sénat conservateur le nomma député du Calvados au corps législatif, où il resta jusqu'en 1810. « Il fut, dit le même biographe, aussi muet que ses collègues. »

De retour en Normandie, il fut nommé (12 mai 1811) conseiller à la cour impériale de Caen, et il signa une adresse à Marie-Louise pour protester de son dévouement et de celui du corps municipal. Daigremont de Manvieu s'empressa, d'ailleurs, de se rallier à la Restauration et, après avoir refusé, pendant les Cent-Jours, de prêter à Napoléon un nouveau serment, il fut, le 22 août 1815, élu par le collège de département du Calvados, avec 130 voix (207 votants) député à la Chambre introuvable. Il y vota avec la majorité.

Non réélu en 1816, la nouvelle loi électorale le fit rentrer au parlement le 13 novembre 1820, avec 458 voix (627 votants, 726 inscrits), mais pour une année seulement. Il échoua en effet au renouvellement du 1er octobre 1821, et n'obtint dans le 1er arrondissement du Calvados (Caen), que 296 voix contre 368 à M. Adam de la Pommeraye, élu.

Daigremont de Manvieu fut dédommagé de son insuccès par la place de président de chambre à la cour royale de Caen, tandis que son fils était nommé conseiller auditeur.

Il fit encore partie de la Chambre de 1824, ayant été élu député de Caen, le 25 février, par 469 voix (884 votants, 990 inscrits), contre Adam de la Pommeraye, député sortant, 403. Depuis lors, il vota régulièrement, jusqu'à la fin de la législature, avec le ministère, et soutint la politique de M. de Villèle. La plupart des biographies désignent ce législateur sous le nom de Daigremont de Saint-Manvieu. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 17 janvier 1805.

Date de mise à jour: février 2015