Etienne, Frédéric Bouisson

1813 - 1884

Informations générales
  • Né le 14 juin 1813 à Mauguio (Hérault - France)
  • Décédé le 26 mai 1884 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Hérault
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Mauguio (Hérault), le 14 juin 1813, mort à Montpellier (Hérault), le 26 mai 1884, il fit ses études à Bordeaux, et ses cours de médecine à Montpellier, passa chef des travaux anatomiques à cette Faculté le 12 décembre 1834, agrégé stagiaire le 26 mars 1836, fut reçu le premier au concours d'agrégation de la même année, nommé professeur de physiologie à Strasbourg l'année suivante, et professeur de pathologie chirurgicale à Montpellier, en 1840..

Il acquit rapidement par ses travaux, par les soins qu'il donna aux blessés de la campagne de Crimée, par son initiative dans la reconstitution de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, une situation éminente, qui lui valut les titres de membre correspondant de l'Institut (1869) et de l'Académie de médecine de Bruxelles, associé de l'Académie de médecine (1859) et de la Société de chirurgie de.. Paris, et de doyen de la Faculté de Montpellier (1868).

Membre du conseil municipal de Montpellier en 1847 et depuis 1860, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de l'Hérault à l'Assemblée nationale, le 3e sur 8, par 51,724 voix sur 88,483 votants et 141,397 inscrits. Il siégea au centre droit, proposa, le 27 février 1872, une souscription publique pour la libération du territoire et s'inscrivit personnellement pour dix mille francs; mais l'Assemblée repoussa la proposition. Il présida la commission chargée d'établir le régime des condamnés à la déportation, et vota:

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la démission de Thiers,
- pour l'arrêté contre les enterrements civils,
- pour le septennat,
- pour le maintien de l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour de l'Assemblée à Paris,
- contre la dissolution de la Chambre,
- contre l'amendement Wallon,
- pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il ne se représenta pas aux suffrages des électeurs. Officier de la Légion d'honneur de la promotion du 12 août 1864, et chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne, M. Bouisson a publié un certain nombre de travaux scientifiques spéciaux, et a collaboré à plusieurs journaux de médecine et de chirurgie.