Nicolas, Henri Levet

1798 - 1869

Informations générales
  • Né le 26 décembre 1798 à Montbrison (Loire - France)
  • Décédé le 12 mars 1869 à Montbrison (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loire
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Montbrison (Loire) le 26 décembre 1798, mort à Montbrison le 12 mars 1869, d'une famille influente, il fut nommé, en 1835, conseiller de préfecture, puis secrétaire général de la Loire.

Les opinions libérales qu'il professait sous Louis-Philippe le firent élire, après la révolution de février, le 23 avril 1848, représentant de la Loire à l'Assemblée Constituante, le 10e sur 11, par 34,796 voix. M. Levet prit place parmi les conservateurs, fit partie du comité de la rue de Poitiers, et vota, avec la droite,

- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la présidence,
- contre le droit au travail,
- contre la réduction de l'impôt du sel.

Absent au moment du vote sur la proposition Rateau (le 12 janvier 1849), il écrivit au Moniteur qu'il avait quitté la séance parce que sa femme était souffrante: présent, il eût voté contre les conclusions du comité, c'est-à-dire pour la proposition. Il se prononça encore

- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine, etc.

Réélu, le 13 mai 1849, dans le même département, à la Législative, le 3e sur 9, par 37,045 voix (75,232 votants, 118,427 inscrits), il suivit la même politique, opina avec la droite monarchiste pour toutes les lois de répression, sans se rallier à la politique du coup d'Etat, et fut, le 29 février 1852, candidat indépendant au Corps législatif dans la 1re circonscription de la Loire: il y réunit 1,591 voix seulement, contre 17,514 à l'élu officiel, M. Bouchetal-Laroche. Il rentra alors au barreau de sa ville natale et fut admis à la retraite, comme sous-préfet, le 3 août 1861.

On a de M. Levet : Observations sur le transfert de la préfecture de la Loire à Saint-Etienne (1834); Conséquences du déplacement projeté de la préfecture de la Loire à Saint-Etienne (1849).