Thomas, Philibert Riboud
1755 - 1835
- Informations générales
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- Né le 24 octobre 1755 à Bourg-en-Bresse ( - Généralité de Bourgogne France)
- Décédé le 6 août 1835 à Jasseron (Ain - France)
1755 - 1835
Les archives de Thomas Riboud sont conservées aux Archives départementales de l’Ain sous la cote 20 J. Issu d’un don, ce fonds est constitué de titres de la famille Riboud. Ces documents produits entre le XVIIIe siècle et le XXe siècle sont décrits dans un inventaire sommaire et sont librement communicables. De plus amples renseignements sur ce fonds sont disponibles sur le site Internet des Archives départementales de l’Ain.
Député en 1791, au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif, et représentant aux Cent-Jours, né à Bourg (Généralité de Bourgogne) le 24 octobre 1755, mort à Jasseron (Ain) le 6 août 1835, « fils de maître Jean-Bernard Riboud, avocat ez-cours de Bresse, et de dame Marie-Philiberte Perrier », il fut reçu, à 19 ans, avocat au parlement de Dijon.
Il se rendit peu après à Lyon pour y exercer la profession d'avocat et y fonda, avec Gerson et Geoffroy, une société littéraire dont il resta l'un des membres les plus actifs. Procureur du roi au présidial de Bourg et subdélégué de l'intendance de Bourg-en-Bresse en 1779, il se montra partisan des idées nouvelles, présida, en 1787, l'assemblée des notables de la Bresse, devint, en 1790, procureur général syndic du département de l'Ain, et fut élu, le 1er septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 4e sur 6, par 296 voix (327 votants).
Il prit place parmi les Feuillants, se montra favorable aux réformes, mais combattit les mesures révolutionnaires et notamment celles qui visaient les émigrés et les prêtres insermentés. Suspect pendant la Terreur, il fut arrêté et incarcéré à Paris ; il ne dut la liberté qu'à la chute de Robespierre. Le Directoire le nomma juge au tribunal de l'Ain, le 25 vendémiaire an IV ; mais, favorable à la réaction royaliste, Riboud fut destitué au 18 fructidor.
Elu, le 23 germinal an VII, député de l'Ain au Conseil des Cinq-Cents, par 121 voix (226 votants), il prit place de nouveau parmi les modérés et adhéra au 18 brumaire. Envoyé comme professeur à l'Ecole centrale de Bourg (an VIII), il fut nommé, quelques mois après, conseiller de préfecture de l'Ain (9 germinal), puis président du tribunal criminel du département, dix jours après.
Membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), il fut choisi par le Sénat conservateur comme député de l'Ain au Corps législatif, le 7 mars 1807 ; son mandat lui fut renouvelé le 6 janvier 1813. Il fit partie du comité de législation et fut rapporteur de plusieurs titres du code civil.
Créé chevalier de l'empire le 21 décembre 1808, nommé, le 2 avril 1811, président de chambre à la cour impériale de Lyon, il se rallia au gouvernement des Bourbons, et fut élu, le 14 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours par le grand collège de l'Ain, avec 60 voix (119 votants, 278 inscrits), mais son élection fut annulée.
Président honoraire à la cour royale de Lyon le 25 octobre 1815, il se consacra dès lors exclusivement à ses travaux littéraires et à sa collaboration à la société académique dont il était l'un des fondateurs. Correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, M. Riboud a publié : Etrennes littéraires (1785); Eloge d'Agnès Sorel : (Lyon, 1786) ; Essai sur les moyens de subvenir aux besoins publics (1790) ; Recherches sur l'origine, les mœurs et usages de quelques communes de l'Ain (Paris, 1810); Etudes sur l'histoire départementale de l'Ain par les monuments (Annuaire de l'Ain, 1824-1827).
Il a été promu au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur le 25 janvier 1815.
Date de mise à jour: janvier 2015