Damas, Dominique, Jules Brice

1830 - 1905

Informations générales
  • Né le 28 octobre 1830 à Aboncourt (Moselle - France)
  • Décédé le 10 juillet 1905 à Montauville (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicains nationalistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicains nationalistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 10 juillet 1905
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicains nationalistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 28 octobre 1830, à Aboncourt (Moselle), mort le 11 juillet 1905 à Montauville (Meurthe-et-Moselle).

Député de Meurthe-et-Moselle de 1893 à 1905.

Propriétaire-agriculteur à Montauville, mais plutôt théoricien qu'expérimentateur, Jules Brice était vice-président de la Société d'agriculture de Meurthe-etMoselle, et publiait de nombreux articles économiques, notamment sur les douanes dont il combattit le tarif général de 1881, sur les traités de commerce etc. dans le bulletin édité par cette Société.

Elu conseiller général de Pont-à-Mousson le 4 août 1889, il fut présenté aux élections législatives de 1893, par les éléments réactionnaires de son arrondissement, qui tenaient à opposer au candidat agricole patronné par les républicains, un autre candidat agricole pour faire échec à M. Jules Cordier, député sortant. C'est Jules Brice qui emporta le siège au scrutin de ballottage du .3 septembre, par 7.420 voix contre 4.959 à M. Jules Cordier, dans la 1re circonscription de Nancy. Il s'inscrivit au groupe des républicains nationalistes, et appartint à diverses commissions spéciales. Il intervint au cours de la discussion du budget des affaires étrangères de l'exercice 1898, au sujet des traitements des agents diplomatiques et consulaires, et déposa, en 1893, une proposition de loi -établissant une taxe sur les ouvriers étrangers, et, en 1894, une proposition de loi établissant la déchéance, pour cause d'indignité, du mandat législatif.

Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 9.000 voix contre 2.393 à M. Pavin de Courteville et 2.080 à M. Schuh, il entra .à la Commission relative à la crise vinicole. Il se fit entendre à la tribune à propos du régime des blés (1900), et déposa une seconde proposition de loi, tendant à établir une taxe sur les ouvriers étrangers (1898).

Il retrouva son siège aux élections générales du 27 avril 1902, au premier -tour de scrutin, par 10.484 voix contre 2.847 à M. Pantz et 2.419 à M. Brichon ; mais, atteint dans sa santé, ses activités se bornèrent au dépôt d'un rapport sur les élections dans la 1re circonscription des Côtes-du-Nord.

Le Président Paul Doumer annonça son décès à la Chambre, à la séance du 11 juillet 1905 et rendit hommage au « Collègue aimé et estimé de tous, dans cette Assemblée, comme dans son département. »