Charles, Mathias d'Alençon
1724 - 1794
Député à l'Assemblée constituante de 1789 par le bailliage de Toul, né à Bar-le-Duc (Duché de Lorraine), le 25 février 1725, guillotiné à Paris (Département de Paris), le 15 avril 1794, il était seigneur de Neuville-sur-Ornain, en Lorraine.
Il fut, le 7 avril 1789, élu suppléant de la noblesse aux Etats généraux jour le bailliage de Toul ; le 14 mars 1790, la démission de M. de Renel l'appela à l'Assemblée constituante. Il siégea à droite, mais ne prit jamais la parole. Sa naissance et son attitude politique ne tardèrent pas à le rendre suspect ; inculpé « d'avoir à l'époque où les Prussiens occupaient le camp de la Lune, pratiqué des manœuvres et entretenu des intelligences avec les ennemis de la République, notamment avec les émigrés, tendant à faciliter les progrès de leurs armes, à leur fournir des soldats, argent, vivres et munitions, etc., » il fut, le 25 germinal an II (14 avril 1794), condamné par le tribunal criminel révolutionnaire à la peine de mort, et exécuté le lendemain.
Le jugement de condamnation le qualifie ainsi :
« C.-M. d'Alençon, natif de Bar-sur-Ornain, âgé de 67 ans, ex-comte, ex-seigneur de Neuville-sur-Ornain, département de la Meuse. »