Alain Bohan

- 1814

Informations générales
  • Décédé le 26 février 1814 à Rennes (Ille-et-Vilaine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 12 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Finistère
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Finistère
Groupe
Girondins
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Finistère
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Finistère
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-Cents, né en 1750 à Hanvec (Généralité de Bretagne nord), en 1750, mort à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 26 février 1814, il était juge au tribunal de Châteaulin, quand il fut élu, le 12 septembre 1791, député du Finistère à l'Assemblée législative, par 259 voix sur 425 votants.

Le 5 septembre 1792, le même département l'envoya siéger à la Convention, par 263 voix sur 340 votants.

Dans le procès de Louis XVI, il répondit, au 2e appel nominal :

« Il est sans doute plus courageux de braver les menaces des factieux et des scélérats, sans trahir sa conscience, que d'empêcher le peuple, sous des prétextes ridicules, d'exercer sa souveraineté. D'ailleurs, je suis persuadé que je ne puis être en même temps juge et législateur ; que la très grande majorité est vraiment républicaine et indignée des perfidies de Louis ; que la décision que vous allez prendre doit être soumise à la sanction du peuple; et je dis oui.

Au 3e appel nominal, il dit : « Je vote pour la mort »

Il se prononça pour le sursis.

Ayant signé la protestation du 6 juin 1793 contre la journée du 31 mai, il fut des 73 députés décrétés d'arrestation comme complices des Girondins, et sauvés par le 9 thermidor.

Réintégré à la Convention, il passa, comme conventionnel, au Conseil des Cinq-Cents, le 4 brumaire an IV, et, au renouvellement de l'an VI, y fut renvoyé, le 25 germinal, par le Finistère, avec 146 voix.

Le 18 brumaire mit fin à la carrière politique de Bohan.