Jean-Louis Deville

1757 - 1834

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1757 à Sainte-Marie-à-Py ( - Généralité de Châlons en Champagne France)
  • Décédé le 22 août 1834 à Sainte-Marie-à-Py (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 3 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Marne
Groupe
Montagne
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 octobre 1795 au 20 mai 1797
Département
Marne
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député aux Cinq Cents, né à Sainte-Marie-à-Py (Généralité de Châlons en Champagne) le 7 septembre 1757, de Louis Deville, meunier et Marie Catherine Gallois, mort à Sainte-Marie-à-Py (Marne) le 22 août 1834, il était administrateur de la Marne lorsque ce département l'élut, le 3 septembre 1792, membre de la Convention, le 5e sur 10 par 158 voix, sur 315 votants.

Il siégea à la Montagne, et, dans le procès de Louis XVI, répondit au 3e appel nominal : « La mort ». Dans la séance du 26 frimaire an III, il soutint le projet de ne point rappeler dans l'assemblée les députés mis hors la loi après le 31 mai 1793; le 27 nivôse suivant, il combattit la radiation de Levrault et de Dietrich de la liste des émigrés.

Elu député de la Marne au Conseil des Cinq Cents le 21 vendémiaire an IV, par 132 voix sur 174 votants, il appuya (11 ventôse) en ces termes un message du Directoire concernant certains magistrats : « On ne peut considérer les hommes dont il est question que comme des royalistes; or, à la fin de la session, la Convention nationale a décrété la déportation de tous les royalistes. Je demande que la commission que vous venez de créer présente les moyens d'exécuter la loi à l'égard des juges qui ont refusé de prêter le serment de haine à la royauté. »

Le 23 frimaire an V, sur sa motion, le Conseil adressa un message au Directoire pour avoir des renseignements sur la multiplicité des suspensions de ventes des domaines nationaux, et chargea une commission de rechercher les moyens d'activer l'aliénation de ces domaines.

Le 9 pluviôse an V, Deville proposa l'envoi d'un message au Directoire pour avoir, par département, un état des individus rayés de la liste des émigrés (adopté). Il quitta le Conseil le 1er prairial an V.

Deville fut nommé par le gouvernement consulaire sous-inspecteur des forêts à Reims (an X); la première Restauration le révoqua de ces fonctions; atteint par la loi du 12 janvier 1816 contre « les régicides », Deville dut quitter la France et se retira à Bouillon. Il protesta à plusieurs reprises contre son exil, notamment le 24 avril 1825, dans une lettre apostillée par Boissy-d'Anglas.

Date de mise à jour: octobre 2019