Jean, Charles Magnier Grandprez

1767 - 1835

Informations générales
  • Né le 16 mai 1767 à Belval-sous-Châtillon ( - Généralité de Châlons en Champagne France)
  • Décédé le 13 mars 1835 à Strasbourg (Bas-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Bas-Rhin
Groupe
Minorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 17 juillet 1819
Département
Bas-Rhin
Groupe
Minorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1819, né à Belval-sous-Châtillon (Généralité de Châlons-en-Champagne) le 16 mai 1767, mort à Strasbourg (Bas-Rhin) le 13 mars 1835, il entra dans l'administration des douanes et y remplit les fonctions d'inspecteur.

Il était directeur des domaines à Strasbourg et conseiller d'arrondissement du Bas-Rhin, lorsqu'il fut élu, le 22 août 1815, député de ce département, au grand collège, avec 83 voix (161 votants, 269 inscrits). Il appartint à la minorité ministérielle.

Réélu député, le 4 octobre 1816, par 70 voix (129 votants, 247 inscrits), il prit place au centre près de la gauche, et vota jusqu'en 1819 avec les « royalistes modérés ». Il fut membre de la commission du budget (novembre 1816), intervint assez fréquemment dans les débats économiques et financiers, et proposa, au sujet des impôts indirects, d'envoyer chaque année dans les départements deux ou trois administrateurs, chargés spécialement de s'assurer des « bons principes » que professent les employés « car, dit-il, il faut, avant tout, être fidèle au roi et à sa dynastie légitime ». Sur les douanes, il prononça d'importants discours, demanda l'ajournement de la révision du tarif, parla contre les prohibitions, etc. Il combattit le monopole du tabac, soutint les réclamations des marchands de vin d'Alsace, fut rapporteur d'un grand nombre de pétitions relatives aux contributions indirectes, éleva la voix en faveur de l'agriculture, et fit ressortir l'avantage qu'offrait, selon lui, l'impôt indirect sur l'impôt foncier.

Magnier-Grandprez quitta la vie politique en 1819.

Date de mise à jour: juin 2015