Jean, Joseph, François, Alexandre Barrillon

1762 - 1817

Informations générales
  • Né le 1er août 1762 à Serres ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 19 mai 1817 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 16 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Hautes-Alpes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent Jours, né à Serres (Généralité de Grenoble, France), le 1er août 1762, fils de Paul Barrillon, marchand, et d'Elisabeth Pinchinat, mort à Paris (Seine) le 19 mai 1817, il fut élevé à Bayonne et s'embarqua, à 20 ans, pour Haïti, où il entra chez un riche planteur, M. d'Anglade, et put bientôt, grâce à son travail et à son esprit d'ordre, acheter, de moitié avec un autre colon, une vaste plantation. Au moment de la révolte des noirs de Saint-Domingue, il fut mis à la tête des blancs, et parvint à rejeter les révoltés hors de son territoire, après six mois de combats, à l'un desquels il fut blessé.

Mais, las de cette lutte, il rentra en France, défendit Lyon insurgé contre la Convention, et, après la prise de la ville, se cacha dans son pays.

Après la Terreur, il monta à Paris une maison de banque (1795), qui, d'abord très prospère, faillit sombrer en 1803, au moment de la déclaration de guerre à l'Angleterre. M. Barrillon désintéressa absolument tous ses créanciers.

Capitaine dans la garde nationale parisienne en 1814, il se battait, le 30 mars, à la barrière du Roule contre les troupes russes, lorsqu'on vint lui annoncer l'armistice conclue aux Buttes-Chaumont. Afin d'éviter une inutile effusion de sang, il prit avec lui un tambour, traversa le champ de bataille au plus fort de la lutte, fut entouré et faillit être massacré par les Cosaques, mais put arriver enfin auprès du général russe, qui fit aussitôt cesser le feu.

Le 16 mai 1815, il fut élu représentant des Hautes-Alpes à la Chambre des Cent Jours, par 29 voix sur 48 votant dans le collège d'arrondissement de Gap: il y prit la parole une seule fois, pour appuyer un projet de loi tendant « à régulariser le service des réquisitions, tout en admettant que, dans des circonstances aussi urgentes, on pouvait, on devait même déroger aux règles ordinaires. »

Date de mise à jour: janvier 2013