Jean-François Vezin
1761 - 1824
- Informations générales
-
- Né le 23 août 1761 à Gaillac-d'Aveyron ( - Généralité de Montauban - France)
- Décédé le 17 janvier 1824 à Gaillac-d'Aveyron (Aveyron - France)
1761 - 1824
Député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Tribunat, député au Corps législatif de 1813 à 1815, représentant aux Cent-Jours, né à Gaillac d'Aveyron (Généralité de Montauban, France) le 23 août 1761, mort à Gaillac (Aveyron) le 17 janvier 1824, fils de sieur Jean-François Vezin, bourgeois, et de demoiselle Rose Bro, il fit son droit à l'université de Toulouse et fut reçu docteur en 1785.
Partisan des idées nouvelles, il devint administrateur du département de l'Aveyron, président du tribunal de district de Séverac, et fut élu, le 24 germinal an VI, député de l'Aveyron au Conseil des Cinq-Cents, par 155 voix (213 votants). Il prit place parmi les partisans du Directoire, parla sur les exemptions du service militaire, sur la confiscation des biens des députés, sur les biens des pères et mères d'émigrés, s'opposa à l'établissement d'un impôt sur le sel, combattit le projet sur le mode de responsabilité des agents hypothécaires, fit un discours sur le droit de l'éligibilité, déclara n'avoir point donné l'ordre de mettre la garde du corps législatif à la disposition du général Lefèvre, et fit décréter que le Conseil célébrerait dans son sein la fête du 18 fructidor.
Rallié au 18 brumaire, il fut envoyé comme délégué des Consuls dans le Rhône, la Loire, le Puy-de-Dôme et le Cantal, et envoya, par la lettre suivante, son adhésion à la Constitution de l'an VIII :
« Au président de la Commission législative des Cinq-Cents. Dès que j'ai eu connaissance de la Constitution qui vient d'être présentée au peuple français, je me suis empressé d'inscrire mon acceptation sur le registre de la Commune ou je me trouvais à cette époque. Apprenant depuis, qu'il a été ouvert des registres particuliers pour les représentants du peuple, je désire que mon nom soit inscrit à côté de ceux de mes collègues qui ont adhéré au nouveau pacte social, que je crois propre à terminer la Révolution et à faire le bonheur du Peuple.
« Salut et fraternité.
VEZIN.»
Le même jour (4 nivôse), il était appelé au Tribunat. Il prit part aux débats relatifs aux questions judiciaires, devint membre de la Légion d'honneur (4 frimaire an XII), fut créé chevalier de l'empire (11 juillet 1810), et nommé conseiller à la cour de Montpellier (1er juin 1811).
Elu, le 6 janvier 1813, par le Sénat conservateur, député de l'Aveyron au Corps législatif, il s'y montra partisan de l'empereur, ne donna que tardivement son adhésion à la déchéance, et fut réélu, le 15 mai 1815, représentant à la chambre des Cent-Jours par le grand collège de l'Aveyron, avec 28 voix (53 votants, 259 inscrits). Il prit place parmi les constitutionnels et s'éleva avec énergie contre le discours de Lainé sur les biens non vendus des émigrés.
Il remplit ses fonctions de magistrat jusqu'à sa mort.
Date de mise à jour: janvier 2017