René, Mathurin Clemenceau de la Lande

1755 - 1821

Informations générales
  • Né le 7 janvier 1755 à Montjean ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 6 août 1821 à Montjean (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 9 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791 et au Conseil des Cinq-Cents, né à Montjean (Généralité de Tours, France), le 7 janvier 1755, mort à Montjean (Maine-et-Loire), le 6 août 1821, il se fit recevoir avocat et s'inscrivit au barreau de Paris.

Partisan décidé de la Révolution, il revint en Anjou lutter pour les idées nouvelles, et reçut, le 9 septembre 1791, le 6e sur 11, avec 269 voix (494 votants, 663 inscrits), le mandat de député de Maine-et-Loire à l'Assemblée législative. Il était alors président du tribunal de Beaupréau. Il siégea dans la majorité réformatrice, et ne prit la parole qu'une fois, le 13 juillet 1792, pour provoquer des mesures relatives à l'acceptation, par des fonctionnaires élus, de places données par le roi.

Après la session, Clemenceau de la Lande se tint quelque temps à l'écart.

Commissaire du Directoire près le tribunal civil du département, le 6 brumaire an IV, puis président (25 germinal an VI) du tribunal criminel, il fut appelé pour la seconde fois, le 25 germinal an VII, à des fonctions législatives : élu par 152 voix (278 votants, 294 inscrits) député de Maine-et-Loire au Conseil des Cinq-Cents, il fut un des secrétaires de l'Assemblée, parla contre l'envoi fait aux Cinq-Cents par les Anciens d'un message et d'un rapport sur les sociétés politiques, combattit la contre-révolution, et affirma son attachement aux institutions républicaines.

Le coup d'Etat du 18 brumaire le ramena en Anjou. Il se contenta d'y exercer, depuis l'an X jusqu'à l'époque de sa mort, les modestes fonctions de juge de paix à Montjean.

Date de mise à jour: mars 2017