Philippe Higonet
1782 - 1859
- Informations générales
-
- Né le 5 mai 1782 à Saint-Geniez-d’Olt ( - Généralité de Montauban - France)
- Décédé le 12 février 1859 à Aurillac (Cantal - France)
1782 - 1859
Député de 1827 à 1830, né à Saint-Geniez-d'Olt (Généralité de Montauban, France) le 5 mai 1782, mort au château de Veyrac, commune d'Aurillac (Cantal) le 12 février 1859, il s'engagea en 1803 au 4e régiment d'infanterie légère, assista à toutes les grandes batailles de l'empire, fut blessé à Austerlitz et à Iéna, eut un pied gelé en Russie, se signala au siège d'Hambourg et reçut un coup de lance à Mont-Saint-Jean.
Chevalier de la Légion d'honneur après Iéna, il avait été promu colonel le 1er mars 1814, et créé baron de l'Empire. En 1816, il commanda la légion du Cantal et reçut la croix d'officier. Colonel de cette légion, devenue le 9e de ligne en 1820, il fit la campagne d'Espagne en 1823, fut nommé maréchal-de-camp, commanda la brigade de blocus de Saint-Sébastien, et, à la fin de la guerre, reçut la cravate de commandeur de la Légion d'honneur.
Président du collège électoral du Cantal, il fut élu député dans le 1er arrondissement de ce département (Aurillac), le 17 novembre 1827, par 233 voix (303 votants, 371 inscrits), contre 64 à M. Delolm de Lalaubie, et fit, à la Chambre, un rapport sur le traitement des officiers en demi-solde. Commandant (1828) d'une brigade à l'armée expéditionnaire de Morée, il se distingua à Navarin et fut promu commandeur de Saint-Louis.
Réélu député le 23 juin 1830, par 201 voix (333 votants, 378 inscrits), contre 96 à M. Parra, et 35 à M. Salvage, il donna sa démission après les événements de juillet, par la lettre suivante: « Paris, 12 août 1830.
« Monsieur le président, « Arrivé aujourd'hui à Paris, je m'empresse d'avoir l'honneur de vous informer que ma conscience m'oblige à donner ma démission de député du Cantal; je vous prie de la faire agréer à la Chambre, et de l'informer en même temps que je fais les vœux les plus ardents pour le bonheur des Français et pour la prospérité de notre chère patrie.
« J'ai l'honneur d'être, etc.
« Le baron HIGONET. »
Il fut mis dans le cadre de disponibilité, se retira à Aurillac, où il s'occupa exclusivement d'agriculture, et devint président de la Société d'agriculture du Cantal. Le 30 mai 1848, il fut admis à la retraite comme général de brigade.