François, Jean-Baptiste Carelli de Bassy de Cevins

1759 - 1818

Informations générales
  • Né le 5 mai 1759 à Cevins (Duché de Savoie)
  • Décédé le 18 juin 1818 à Bassy (Duché de Savoie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 10 février 1793 au 26 octobre 1795
Département
Mont-Blanc
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention né à Cevins (Duché de Savoie) le 5 mai 1759, mort à Bassy (Duché de Savoie) le 18 juin 1818, d'une ancienne et riche famille noble du Piémont établie en Savoie depuis un siècle, il était docteur en droit de l'université de Turin en 1780, et, de 1785 à 1792, substitut avocat-général au Sénat de Savoie.

Elu député à la Convention nationale par le département du Mont-Blanc, le 10 février 1793, au premier tour de scrutin sur 8, il ne joua qu'un rôle muet dans cette Assemblée, malgré l'ardeur de ses opinions révolutionnaires. Au plus fort, de la Terreur, il sembla vouloir se faire pardonner sa fortune, en offrant un don patriotique de cinquante mille francs ; avec la Plaine, dont il faisait partie, il vota, le 9 thermidor, la chute de Robespierre, entra au comité des roulages et messageries, demanda en vain (1795) le maintien du décret contre le général Montesquieu pour ses opérations militaires en Piémont, et ne fut pas du nombre des conventionnels réélus en octobre 1795 à l'un ou à l'autre des nouveaux Conseils.
Nommé, en l'an IV, commissaire du gouvernement près l'administration centrale du Mont-Blanc, et, le 18 fructidor an V, juge au tribunal civil du Mont-Blanc, il passa, en l'an VI, président de l'administration municipale de sa commune et président du tribunal de justice criminelle du département du Léman.
Le temps et les événements ayant tempéré l'ardeur de ses convictions démocratiques, Carelli se rallia sans réserve à la fortune de Bonaparte ; après le 18 brumaire, il devint substitut du procureur-général près la Cour d'appel de Lyon, président de son collège électoral, et procureur général impérial à Florence, sous le nom de comte Carelli de Cevins.

La chute de l'Empire le rendit à la vie privée.

Date de mise à jour: septembre 2019