Emmanuel, Marie, Guillaume Desprez

1768 - 1842

Informations générales
  • Né le 29 mars 1768 à Sainte-Scolasse-sur-Sarthe ( - Généralité d'Alençon - France)
  • Décédé le 8 janvier 1842 à Mortagne-au-Perche (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Orne
Groupe
Majorité
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1807
Département
Orne
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 15 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Orne
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Orne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif de l'an VIII à 1807, représentant aux Cents-jours et député de 1831 à 1834, né à Sainte-Scolasse-sur-Sarthe (Généralité d'Alençon, France), le 29 mars 1768 « du légitime mariage d'entre M. Robert Emmanuel Desprez, avocat en parlement, Conseiller du Roi, son procureur en l'Election d'Alençon et au siège de Séez et Dame Marie Jeanne Marchand son épouse », mort à Mortagne-au-Perche (Orne) le 8 janvier 1842, il fut élu, le 25 germinal an VI, député de l'Orne au Conseil des Cinq-cents, par 115 voix sur 152 votants.

Il prononça un discours à l'occasion du départ des conscrits, le 19 nivôse an VII ; réclama avec enthousiasme une mention honorable « pour l'ardeur montrée par les conscrits de l'Orne quoique ce département ne doive qu'au civisme et à l'énergie de ses habitants l'extinction de la chouannerie dont il a été infesté ! » Le 12 pluviôse, il fit une motion d'ordre tendant à ce que les différents états de pensions relatives aux veuves des défenseurs de la patrie, qui ont été transmis au Conseil depuis l'an V par le Directoire exécutif, soient renvoyés à une commission spéciale pour qu'elle en fasse un prompt rapport. Cette proposition fut adoptée. Dans la séance du 3 vendémiaire an VII, Desprez lut un rapport au nom d'une commission spéciale sur un message du Directoire exécutif relatif à l'insuffisance des officiers admis à reprendre du service dans les bataillons et compagnies auxiliaires, et à la nécessité d'y suppléer; annonça, le 2 brumaire, un premier avantage remporté sur « les brigands royaux du département de l'Ouest », puis, quelques jours plus tard, le 7 brumaire, déposa un projet de résolution présenté au nom des inspecteurs de la salle (questeurs) et tendant au rapport de plusieurs dispositions de la loi du 23 fructidor relative à la garde du Corps législatif.

Desprez était chef de bataillon et adjoint aux adjudants généraux de l'armée d'Angleterre, ce qui explique sa prédilection pour les questions militaires et par suite pour le régime qui devait suivre le coup d'Etat du 18 brumaire. Aussi fut-il élu, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, député de l'Orne au nouveau Corps législatif, puis réélu le 9 thermidor an XI, pour le même département. Il siégea jusqu'en 1807.

Le 15 mai 1815, M. Desprez fut élu représentant à la Chambre des Cent-jours pour l'arrondissement d'Alençon avec 36 voix sur 68 votants. Il ne prit aucune part aux discussions. Le 5 juillet 1831, il se présenta dans le 2e collège électoral de l'Orne, à Séez et fut élu député avec 91 voix sur 142 votants et 198 inscrits contre 26 voix données à M. Rœderer, maire d'Essay ; il siégea dans la majorité ministérielle, et ne fit pas partie d'autres législatures.

Conseiller à la Cour royale de Caen de 1825 à 1836, il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 27 avril 1835.

Date de mise à jour : août 2013