Jean Guineau-Dupré
1747 - 1835
- Informations générales
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- Né le 26 octobre 1747 à Limoges ( - Généralité de Limoges - France)
- Décédé le 11 avril 1835 à Chatenet-en-Dognon (Haute-Vienne - France)
1747 - 1835
Député au Conseil des Anciens, au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif de 1811 à 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Limoges (Généralité de Limoges, France), le 26 octobre 1747, mort à Orgnac, commune de Chatenet-en-Dognon (Haute-Vienne), le 11 avril 1835, « fils de M. Jean Guineau et de demoiselle Catherine Dalème, son épouse, » il étudia le droit et fut reçu avocat au parlement de Bordeaux (23 août 1774).
Il aida aussi au présidial de Limoges (même année), et devint, le 10 mars 1775, procureur du roi au siège de la Monnaie de Limoges. Substitut, le 1er mars 1783, du procureur du roi de la commission d'administration des fermes dans le Limousin, syndic des ordres à Limoges en 1784, Guineau-Dupré fut élu, le 21 mars 1789, député suppléant du tiers aux Etats-Généraux; mais il ne fut point appelé à siéger dans l'Assemblée constituante.
Après avoir rempli les fonctions de juge au tribunal de district de Bourganeuf (4 janvier 1791), et celles (9 septembre) d'accusateur public près le tribunal criminel de Limoges, il entra, le 23 vendémiaire an IV, au Conseil des Anciens, comme député de la Haute-Vienne, avec 104 voix (126 votants). Il y prit quelquefois la parole, fit annuler les élections de Troyes, présenta un rapport sur « le mode de procéder au criminel contre les sourds-muets », fut secrétaire de l'assemblée et la quitta pour passer, le 23 germinal an VII, au Conseil des Cinq-Cents, toujours en qualité de député de la Haute-Vienne. Son rôle aux Cinq-Cents fut peu important.
Favorable au coup d'Etat de brumaire, Guineau-Dupré fut nommé, le 8 floréal an VIII, juge à la cour criminelle de Limoges. Le 4 mai 1811, le Sénat conservateur l'appela à représenter la Haute-Vienne au Corps législatif. Il y soutint d'abord la politique napoléonienne, puis adhéra à la déchéance de l'empereur et fut (17 mai 1815) élu par le collège de département de la Haute-Vienne, avec 51 voix sur 86 votants, représentant à la Chambre des Cent-Jours.
Après cette courte législature, il reprit ses fonctions de magistrat, sans rentrer désormais dans la vie politique.
Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur le 2 novembre 1814.
Date de mise à jour : mai 2013