Charles, Philippe, Auguste Corbière

1759 - 1845

Informations générales
  • Né le 4 septembre 1759 à Graulhet ( - Généralité de Toulouse France)
  • Décédé le 21 juillet 1845 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 16 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Tarn

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Graulhet (Généralité de Toulouse), le 4 septembre 1759 « fils de monsieur Louis Corbière avocat en Parlement et de Delle Jeanne Roques mariés », mort à Toulouse (Haute-Garonne), le 21 juillet 1845, il débuta, le 16 janvier 1788, dans la magistrature de l'ancien régime, comme lieutenant de juge à Guitalens (Tarn); il occupa cette fonction jusqu'au 20 novembre 1790.

Pendant la période révolutionnaire, Corbière remplit divers postes administratifs et judiciaires, et, après avoir été, du 21 novembre 1790 au 15 septembre 1791, officier municipal de Graulhet, juge de paix de ce canton de 1791 à 1792, juge au tribunal du district de Lavaur le 4 avril 1792, et commissaire du roi près le même tribunal le 8 août de la même année, il devint successivement membre du directoire du département du Tarn (novembre 1792), membre du directoire du district de Castres (an II), procureur syndic du district de Lavaur (1er messidor an III), et commissaire du Directoire près l'administration municipale de Graulhet (18 brumaire an IV). En l'an V, il rentra dans la magistrature en qualité de commissaire près les tribunaux civil et criminel du Tarn. Juge à la Cour de cassation, le 1er prairial an VII, il reçut la décoration de la Légion d'honneur lors de la création de cet ordre. L'Empire lui conféra en outre les titres de chevalier (1810) et de baron (1813) et le poste de procureur général prés la Cour impériale de Toulouse.

Le 16 mai 1815, le collège électoral de son département d'origine, le Tarn, l'envoya, par 52 voix sur 57 votants, le représenter à la Chambre des Cent-Jours. Il s'y montra fidèle aux institutions impériales, et dut se tenir à l'écart pendant le règne des Bourbons.

La révolution de Juillet le rappela aux honneurs, en le replaçant (20 août 1830) à la tête du parquet de la Cour royale de Toulouse. Officier de la Légion d'honneur, du 28 novembre 1831, il termina sa carrière comme premier président honoraire de la même cour.

Date de mise à jour: octobre 2014