Jacques, Laurent Gilly
1769 - 1829
- Informations générales
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- Né le 12 août 1769 à Fournès ( - Généralité de Montpellier - France)
- Décédé le 5 août 1829 à La Vernarède (Gard - France)
1769 - 1829
Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Fournès (Généralité de Montpellier, France) le 12 août 1769, mort à La Vernarède (Gard) le 5 août 1829, il s'engagea, le 1er août 1792, comme volontaire au 2e bataillon du Gard, passa, le 26 août suivant, chef de bataillon en second, et fut confirmé dans ce grade le 1er mai 1793.
Ses brillants services à l'armée des Alpes et des Pyrénées-Orientales lui valurent, le 30 juillet 1799, le grade de général de brigade. Commandant supérieur de Lyon le 18 brumaire an VIII, il fut créé, en prairial an XII, chevalier de la Légion d'honneur, et, le 27 novembre 1808, baron de l'Empire. Après Ratisbonne et Wagram, il fut nommé général de division le 16 avril 1809, et, le 11 juin 1811, grand officier de la Légion d'honneur.
Ayant adhéré à la déchéance de l'empereur, il reçut de Louis XVIII (8 juillet 1814) la croix de Saint-Louis et fut nommé, le 29 du même mois, commandant militaire du Gard.
Au retour de l'île d'Elbe, il fut chargé d'organiser une armée contre l'empereur, sous la direction du duc d'Angoulême, mais il accepta de Napoléon le commandement du 1er corps de l'armée du Midi. Le duc d'Angoulême, abandonné de tous, fut obligé de se réfugier à Marseille avec les débris de l'armée royale. En récompense de ses services et de la mission délicate qu'il sut remplir auprès du duc lors de la convention de retraite, il fut créé comte de l'Empire et nommé commandant de la 9e division.
Ayant maintenu l'ordre dans le Gard, grâce à sa fermeté et à sa douceur, il fut élu par ses concitoyens, le 7 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, au collège de département, avec 71 voix sur 73 votants. Il ne parut pas à la Chambre, et passa en Amérique après Waterloo.
Condamné à mort, le 25 juin 1819, par le conseil de guerre de la 1re division, il revint, le 2 février 1820, se constituer prisonnier à l'Abbaye, pour obtenir la révision de son procès. Grâce à l'intervention du duc d'Angoulême, les faits reprochés à Gilly furent compris parmi ceux qu'amnistiait l'ordonnance de janvier 1816.
Rétabli, le 14 février 1820, dans le cadre des officiers généraux en non-activité, il fut retraité comme lieutenant-général le 4 mai 1825.