Pierre, Claude, Hippolyte Pucelle

1752 - 1819

Informations générales
  • Né le 2 mars 1752 à Montdidier ( - Généralité d'Amiens - France)
  • Décédé le 22 mai 1819 à Montdidier (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 14 mars 1792 au 20 septembre 1792
Département
Somme
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, né à Montdidier (Généralité d'Amiens, France) le 2 mars 1752, mort à Montdidier (Somme) le 22 mai 1819, « fils de Claude-Hippolyte Pucelle et de Marie-Jeanne de Parville », il fit ses études à Paris, et devint avocat du roi au bailliage de Montdidier, puis subdélégué et procureur du district.

Ardent partisan des idées de la Révolution, il fut nommé accusateur public le 12 janvier 1791, puis procureur-syndic de Montdidier, et fut élu, le 7 septembre 1791, premier député suppléant de la Somme à l'Assemblée législative, par 146 voix (243 votants).

Admis à siéger le 14 mars 1792, en remplacement de M. Quillet, décédé, il vota obscurément avec la majorité, revint à Montdidier après la journée du 10 août, et se fit bientôt remarquer par son ardeur révolutionnaire.

Nommé juge de paix en 1794, il transforma l'église de Saint-Pierre en temple de la Raison, composa les devises qui en ornaient les piliers, monta en chaire pour prononcer un discours patriotique, et ouvrit le bal avec la citoyenne Suzanne Couvreur, déesse de la Raison.

Toutefois M. Pucelle se modéra peu à peu.

Rallié au 18 brumaire et nommé juge au tribunal civil de Montdidier le 12 messidor an VIII, il en devint président l'année suivante, et prononça une allocution fort respectueuse envers l'évêque concordataire.

Admis à la retraite, comme président de tribunal, le 28 février 1816, il se livra aux pratiques d'une haute dévotion, fut nommé marguillier de sa paroisse, suivit les processions, et exprima à l'heure de sa mort, les sentiments d'un profond repentir.