Joseph Couderc

1852 - 1917

Informations générales
  • Né le 2 juin 1852 à Les pailloles (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 4 septembre 1917 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 31 décembre 1905 au 31 mai 1906
Département
Haute-Garonne
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Haute-Garonne
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 2 juin 1852 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), mort le 4 septembre 1917, à Toulouse (Haute-Garonne).

Député de la Haute-Garonne de 1905 à 1910.

Ses études secondaires terminées, Joseph Couderc s'inscrivit à la Faculté de droit de Toulouse, et passa sa licence en 1876. Entré en qualité de journaliste au Réveil de la Haute-Garonne, il collabora au Réveil méridional dont il fut rédacteur en chef, et à La Marseillaise. En 1888, il fut nommé secrétaire général de la mairie de Toulouse. Il fut deux fois impliqué dans les affaires de fraudes électorales, mais acquitté par la Cour d'assises en 1894 et 1896.

Il se présenta à l'élection législative partielle du 17 décembre 1905, destinée au remplacement de M. Honoré Serres, décédé le 29 septembre précédent. Il emporta le siège de député de la deuxième circonscription de Toulouse, au deuxième tour de scrutin, par 7.771 voix contre 6.227 à M. Ebelot, sur 14.429 votants. Inscrit au groupe radical-socialiste, il ne fit partie d'aucune commission, mais participa à la discussion de la loi de finances de l'exercice 1906 au cours de laquelle il évoqua la question des patentes (1906).

Il conserva son siège aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, au deuxième tour de scrutin, par 9.835 voix contre 4.034 à M. Whitcomb et 580 à M. Ambialet, sur 15.074 votants. Il appartint à diverses commissions dont celle de l'enseignement et celle d'administration générale des cultes et de la décentralisation. Auteur de deux propositions de loi, la première, sur le monopole des assurances par l'Etat (1909), la deuxième sur les Justices de paix (1909), il se fit entendre au cours de la discussion : de la loi de finances de l'exercice 1908 (1907), des budgets de l'agriculture, de la guerre, des travaux publics et des postes et télégraphes de l'exercice 1909 (1908), des budgets de l'agriculture et des postes et télégraphes de l'exercice 1910 (1910).

Il échoua aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, où il n'obtint, au deuxième tour de scrutin, que 8.482 voix contre 9.668 à M. Ellen-Prévot, sur 18.717 votants.

Il reprit à Toulouse ses occupations et y mourut le 4 septembre 1917, à l'âge de 65 ans. Ses obsèques eurent lieu le 6 septembre à Toulouse, parmi une nombreuse affluence.