Charles, Louis Dorian
1852 - 1902
- Informations générales
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- Né le 12 avril 1852 à Rochetaillé (Loire - France)
- Décédé le 13 juin 1902 à Paris (Seine - France)
1852 - 1902
Député de 1887 à 1889, né à Rochetaillée (Loire) le 12 avril 1852, fils de Pierre Frédéric Dorian qui avaité été député puis représentant en 1871, il fut élu, le 15 mai 1887, député de la Loire, par 50 935 voix sur 57 045 votants et 155 280 inscrits, contre 1 650 voix à M. Colombet, en remplacement de M. Reuillet, décédé.
Il prit place à la gauche opportuniste, et vota, à la fin de la session :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né à Rochetaillé (Loire) le 12 avril 1852, mort à Paris le 13 juin 1902.
Député de la Loire de 1887 à 1889 et de 1893 à 1902.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des-Parlementaires, t. II, p. 400.)
En 1889, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat. Toutefois, cédant aux sollicitations de ses nombreux amis, il posa sa candidature lors des élections générales du 20 août 1893, dans la deuxième circonscription de Montbrison.
Sans concurrent, il fut élu dès le premier tour avec 8.776 voix sur 9.677 votants et 20.446 inscrits.
Il devait être réélu deux fois. D'abord le 22 mai 1898, au scrutin de ballottage avec 8.467 voix contre 214 à Cauro, sur 9.353 votants et 21.071 inscrits. Puis le 27 avril 1902, dès le premier tour, avec 10.154 voix sur 17.735 votants contre 7.335 à Desjoyaux.
Son activité parlementaire semble avoir été extrêmement réduite.
Il consacra beaucoup de temps à la préparation de l'expédition saharienne de Foureau et Lamy à laquelle il participa de septembre 1898 à octobre 1900. L'un de ses compagnons dans la marche vers Zinder put écrire : « il était venu pour servir en simple soldat dans une expédition dont il était l'un des mécènes les plus généreux... Il fut l'ami de tous les instants, le soutien et l'appui moral de nos chefs... Nul n'était plus endurant que ce « député au Sahara » comme il aimait à s'appeler lui-même. »
Dès son retour, il avait entrepris des études pour la pénétration économique de la région du Tchad. Il n'eut pas le temps de mener à bien la tâche qu'il s'était assignée : il mourut prématurément à Paris le 15 juin 1902 à l'âge de 50 ans.
A la séance du 16 juin, le président Léon Bourgeois annonça son décès et lui rendit hommage en ces termes : « Charles Dorian a vu dans une grande situation de famille et de fortune, non un titre à l'oisiveté mais les moyens d'une activité plus grande et la raison de devoirs plus étendus... Il a su placer son nom, auprès de celui de son père, parmi ceux des hommes dont se souvient la patrie. »