Marc Doussaud

1871 - 1944

Informations générales
  • Né le 16 juin 1871 à Lubersac (Corrèze - France)
  • Décédé le 8 septembre 1944 à Lubersac (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Corrèze
Groupe
Républicain socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Corrèze
Groupe
Action républicaine et sociale

Biographies

Né le 6 juin 1871 à Lubersac (Corrèze), mort le 8 septembre 1944 à Lubersac.

Député de la Corrèze de 1910 à 1914 et de 1919 à 1924.

Fils d'un avocat du barreau de Paris et de Catherine Pazdzierski, propriétaire à Lubersac, c'est pour la Corrèze, où il était né, que Marc Doussaud éprouva le plus d attachement.

Il devint ingénieur agronome et se consacra à l'exploitation du domaine familial. Il épousa le 10 mai 1899 Jeanne, Marie, Louise, Amélie Lalande, descendante d'une vieille famille briviste.

C'est tout naturellement en Corrèze qu'il se présenta aux élections générales, des 24 avril et 8 mai 1910 sous l'étiquette « Républicain socialiste de gauche. »

Troisième au premier tour de scrutin et malgré un handicap de près de 2.000 voix par rapport à son adversaire le mieux placé, Labrousse, il arriva en tête au deuxième tour, obtenant 8.868 voix sur 14.829 votants contre 5.913 à Labrousse.

Aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, il est battu au deuxième tour par François Gouyon qui le distance de 700 voix. Le 16 novembre 1919, il prend sa revanche et se fait élire sur la liste d'Union républicaine de défense agricole et sociale. Il obtient 500 voix de plus que Charles de Lasteyrie, tête de liste, 25.863 suffrages se portent sur son nom, soit le plus grand nombre de voix du département. Henri Queuille qui se présentait sur la liste radicale est également élu, avec 23.678 voix. Le 11 mai 1924, il n'est cependant que troisième de liste. Ce rang lui sera défavorable. Le retour au scrutin d'arrondissement, en 1928, ne lui permettra pas de retrouver son siège de député. Jaubert distancé au premier tour de 1.500 voix, l'emportera au second. Adversaire des guerres coloniales et partisan d'économies, il réclame dans sa profession de foi « la suppression de la moitié des sénateurs et des députés ».

A la Chambre, il siégea à la Commission de l'agriculture et intervint dans la plupart des débats agricoles.

Lors de la discussion des interpellations sur la propagande bolchevik, en 1920, il présenta en sa qualité de président du groupe d'association républicaine et sociale, un ordre du jour de confiance au Gouvernement. Après un long débat, ce texte fut adopté par 472 voix contre 66, après que le Gouvernement eut accepté une adjonction faisant référence au respect des lois de laïcité.

Marc Doussaud ne se représenta plus aux élections législatives après son échec de 1928. Il se retira à Lubersac, où il mourut le 8 septembre 1944, âgé de 73 ans.




Né le 16 juin 1871 à Lubersac (Corrèze)
Décédé le 8 septembre 1944 à Lubersac (Corrèze)

Député de la Corrèze de 1910 à 1914 et de 1919 à 1924

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1483)

Ayant abandonné la vie politique, Marc Doussaud se retire à Lubersac où il meurt le 8 septembre 1944, âgé de 73 ans.