Paul, François Duquesnel

1860 - 1948

Informations générales
  • Né le 29 août 1860 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 2 septembre 1948 à Maisons-laffitte (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Oise
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Né le 29 août 1860 à Paris-7e, mort le 2 septembre 1948 à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise).

Député de l'Oise de 1902 à 1906.

Fils d'un avocat à la Cour impériale de Paris, Paul Duquesnel embrassa la même carrière que son père et entra en 1885 dans la magistrature, qu'il quitta en 1902. Il se fit élire au Conseil municipal de Montigny, canton de Maignelay, dans l'Oise, accéda à la mairie de ce bourg et appartint au Conseil d'arrondissement.

Il se présenta pour la première fois aux élections générales législatives des 8 et 22 mai 1898, dans la circonscription de Clermont, mais fut battu. Au premier tour de scrutin cependant il était arrivé en tête avec 8.908 voix sur 20.280 votants distançant de peu Armand Rendu qui obtenait 8.127 voix et beaucoup plus largement Compère-Morel qui sera élu en 1909 dans le Gard ; celui-ci n'ayant pu rassembler que 2.634 voix abandonna avant le second tour. Le 22 mai, Armand Rendu est élu avec 11.255 voix sur 20.169 votants, 8.670 suffrages étant allés à Duquesnel. Lors de la législature suivante, il prend sa revanche ; au premier tour de scrutin, le 27 avril 1902, il n'arrive cependant, avec 6.730 voix sur 20.402 votants, que derrière Armand Rendu, 7.406 voix, devant Aubey 3.354 et Compère-Morel, guère plus chanceux avec 2.487 suffrages. Au second tour, le 11 mai, Paul Duquesnel, avec 10.661 voix sur 20.772 votants, bat Armand Rendu, seul resté en face de lui, qui ne totalise que 9.901 bulletins.

En 1906, il n'est pas réélu : au premier tour de scrutin, le 6 mai, il est en tête avec 8.806 voix sur 20.604 votants, talonné par un nouvel adversaire, le docteur Delpierre qui compte 8.026 suffrages, Compère-Morel n'en obtenant que 3.509 ; au second tour, le 20 mai, le docteur Delpierre, avec 12.475 voix sur 18.566 votants, écrase Duquesnel qui, perdant la moitié de ses voix, n'en peut compter que 4.167. Tirant la leçon de cet échec, il est absent de la compétition lors du renouvellement de 1910, mais essaye de nouveau en 1914 d'arracher le siège à Delpierre ; au premier tour de scrutin, le 26 avril, il n'arrive qu'en cinquième position avec 1.822 voix seulement sur 19.309 votants, Delpierre étant en tête avec 6.893 suffrages ; il abandonne au second tour, le 10 mai, où cependant 4 électeurs fidèles lui donnent leurs voix.

Le programme qu'il proposait à ses électeurs était avant tout un procès en règle de la politique suivie par la Chambre élue en 1898 et des Gouvernements radicaux-socialistes qu'elle soutint ; il en prend le contre-pied en affirmant ses convictions progressistes, républicaines et démocrates.

A la Chambre, il siège avec les progressistes et exerce surtout . son activité au sein des diverses Commissions dans lesquelles il siège.

Il fut l'auteur d'une proposition de loi tendant à modifier le tarif général des douanes en ce qui concerne les brûleurs ou becs de lampes séparés de la lampe elle-même (1905) et rédigea quelques rapports sur les élections de divers parlementaires mais ne monta jamais à la tribune.

Il vota, en décembre 1905, contre la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.

S'il tenta vainement de reconquérir son siège jusqu'en 1914, il abandonna définitivement la vie politique alors et mourut à l'âge de 88 ans, le 2 septembre 1948, à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise).




Né le 29 août 1860 à Paris (7e)
Décédé le 2 septembre 1948 à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise)

Député de l'Oise de 1902 à 1906

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1584 et 1585)

Paul Duquesnel meurt à Maisons-Laffitte le 2 septembre 1948, à l'âge de 88 ans.