Léon Gillot

1851 - 1907

Informations générales
  • Né le 29 mai 1851 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 20 novembre 1907 à Saint-germain-en-laye (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 6 février 1900
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche démocratique

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1900 au 1er janvier 1907

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 29 mai 1851 à Paris, mort le 20 novembre 1907 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise).

Député de Saône-et-Loire de 1889 à 1900.

Sénateur de Saône-et-Loire de 1900 à 1907.

Ancien employé du service télégraphique de la Cochinchine, de 1873 à 1877, Léon Gillot se fixa à Sevrey comme propriétaire agriculteur et fut bientôt choisi comme maire de la localité, puis conseiller général du canton de Chalon-Sud, fonctions qu'il occupa de 1883 jusqu'à sa mort.

Il se présenta à la députation dans la 2e circonscription de l'arrondissement de Chalon le 22 septembre 1889 et fut élu par 8.078 voix sur 15.335 votants, contre 6.118 à M. Petiot, conservateur.

Son programme comportait une révision constitutionnelle en vue de faire cesser les conflits entre les pouvoirs publics et d'accélérer le travail parlementaire ; il réclamait aussi le vote d'une loi sur les associations, d'une loi sur les employés commissionnés des chemins de fer, une répartition plus équitable de l'impôt et la suppression de l'impôt des boissons. Enfin, Léon Gillot se déclarait partisan de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'il vota effectivement, après avoir été réélu sans concurrent en 1893, par 9.442 voix, puis en 1898, par 9.649 voix contre 6.437 à M. Pensa, républicain.

Le 28 janvier 1900, il se porta candidat aux élections sénatoriales et fut élu au premier tour, par 991 voix sur 1.289 votants. Admis le 5 février de la même année, il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique.

Il intervint à plusieurs reprises sur les questions qui l'intéressaient particulièrement, à savoir les P.T.T. et l'agriculture.

Dans la longue discussion du projet de loi concernant les warrants agricoles, en 1903 et 1904, il défendit également son point de vue particulier, sans obtenir toujours un plein succès.

En 1907, il réclama la suppression du privilège de fabrication des vins de sucre et des piquettes, mais n'obtint que partiellement satisfaction.

Peu après, il mourut en cours de mandat, le 20 novembre, à l'âge de 56 ans.

Il était secrétaire général de l'union agricole et viticole de son département.