Louis Jourdan
1843 - 1932
- Informations générales
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- Né le 7 juillet 1843 à Uzès (Gard - France)
- Décédé le 2 avril 1932 à Paris (Seine - France)
1843 - 1932
Député depuis 1886, né à Uzès (Gard) le 7 juillet 1843, d'une famille de magistrats, il se fit recevoir licencié en droit, et débuta dans l'administration, le 1er octobre 1870, comme secrétaire général de la préfecture à Mende.
Successivement sous-préfet de Largentières et de Chollet, révoqué par le cabinet du 16 mai (1877), il rentra dans l'administration après la chute de ce cabinet, et fut nommé secrétaire général de la Loire, puis préfet de la Lozère.
Démissionnaire, il se fit inscrire au barreau de Mende, collabora à divers journaux républicains, devint maire de Mende et conseiller général du canton de Meyrueis, et, aux élections générales du 4 octobre 1885, porté sur la liste républicaine de la Lozère, échoua, au 2e tour (18 octobre), avec 6 851 voix sur 31 745 votants.
Mais l'élection de la Lozère ayant été invalidée en bloc, les électeurs, convoqués à nouveau le 14 février 1886, donnèrent cette fois la majorité à la liste républicaine, et M. Jourdan fut élu député, le 2e sur 3, avec 16 401 voix sur 31 621 votants et 38 636 inscrits.
Il prit place à la gauche radicale, parla dans les discussions relatives à l'agriculture, à l'impôt foncier, aux travaux publics, à la loi militaire, et vota avec les radicaux, notamment pour l'expulsion des princes.
En dernier lieu, il s'est prononcé :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 7 juillet 1843 à Uzès (Gard), mort le 2 avril 1932 à Paris.
Député de la Lozère de 1886 à 1905.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 436.)
Conseiller général de la Lozère pour le canton de Meyrueis, Louis Jourdan fut élu au deuxième tour de scrutin aux élections législatives du 6 octobre 1889, par 5.692 voix contre 2.090 à Bébert sur 8.594 votants. Au renouvellement suivant, il l'emporta dès le premier tour, le 20 août 1893, par 4.316 voix contre 1.869 à Viala, sur 7.999 votants. Il fut réélu dans les mêmes conditions le 8 mai 1898, par 5.853 voix contre 1.718 à d'Aiguillon sur 7.687 votants, et le 27 avril 1902 par 3.536 voix contre 2.898 à Phalippon sur 7.497 votants.
Il fut l'auteur de nombreux rapports sur des projets de loi relatifs à la conservation et à la restauration des terrains en montagne. Il déposa également diverses propositions de loi d'intérêt local.
A partir de 1902, il renonça à prendre la parole à la tribune. Sa démission du mandat de député fut annoncée par le président de la Chambre lors de la séance du 13 juillet 1905.
Il collabora à plusieurs journaux républicains et publia quelques écrits littéraires, des poèmes légendaires et des volumes de vers: Rimes galantes et rimes rustiques et Rimes dernières.
Il mourut le 2 avril 1932 à Paris. Il était âgé de 89 ans.