Albert Minier

1857 - 1931

Informations générales
  • Né le 20 juin 1857 à Souvigny (Allier - France)
  • Décédé le 2 novembre 1931 à Souvigny (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 1er mars 1903 au 31 mai 1906
Département
Allier
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Allier
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 20 juin 1857 à Souvigny (Allier), mort le 2 novembre 1931 à Souvigny.

Député de l'Allier de 1903 à 1910.

Industriel, maître de verrerie, maire de Souvigny et conseiller général de l'Allier, Albert Minier fut élu pour la première fois le 1er mars 1903, dans la 2e circonscription de Moulins, par 6.731 voix contre 3.408 à Deforge, en remplacement de Ville, élu sénateur et démissionnaire de son mandat de député. Il fut réélu en 1906, au second tour, avec 10.121 voix, comme radical-socialiste. Mêlé très tôt à la vie politique, Albert Minier se présenta à la députation fort d'une solide expérience municipale. Homme de progrès social, il était partisan de la diminution de la durée du travail, d'une extension des droits syndicaux, de la création de caisses de retraite pour tous les travailleurs ainsi qu'un monopole de l'Etat pour l'enseignement.

C'est dans cet esprit qu'il a voté pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat et pour la loi sur les congrégations conférant à l'Etat le monopole de l'enseignement. Il a voté également pour l'assistance aux vieillards et aux infirmes, pour la loi sur les retraites ouvrières et paysannes.

Partisan d'une politique de paix par l'arbitrage international, il vota pour l'égalité du service militaire et pour le service de deux ans ainsi que pour la suppression des périodes militaires.

L'échec qu'il subit dès le premier tour au renouvellement de 1910 - il fut battu par le socialiste Brizon, 8.697 voix sur 16.022 votants contre 3.268 voix - l'éloigna désormais de la politique.

Il mourut le 2 novembre 1931 à Souvigny, à l'âge de 74 ans.