François Pavie

1843 - 1916

Informations générales
  • Né le 2 février 1843 à Savines (Hautes-Alpes - France)
  • Décédé le 17 février 1916 à Nice (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 2 février 1843 à Savines (Hautes-Alpes), mort le 17 février 1916 à Nice (Alpes-Maritimes). Député des Hautes-Alpes de 1898 à 1906.

Né dans une famille de cultivateurs, François Pavie partit à 18 ans pour l'Amérique et s'y adonna au commerce. Il revint dans les Hautes-Alpes en 1869 et, la même année, fut élu conseiller municipal de sa ville natale. Pendant la guerre de 1870, il est capitaine des mobilisés. Nommé maire de Savines le 11 mai 1871, il est révoqué le 16 février 1874 en raison de ses opinions républicaines. Il redevient maire peu de temps après et est élu conseiller général en 1874. Cet industriel se consacra à la rénovation économique de l'Embrunais. Il fut notamment à l'origine de la création de la Manufacture cotonnière du Sud-Est et des Scieries mécaniques de Savines. François Pavie se présente pour la première fois aux élections législatives en 1893 mais il est battu de justesse, avec 2.870 voix, par Flourens, ancien ministre des Affaires étrangères, qui en totalise 2.922. Il est élu député aux élections suivantes, le 8 mai 1898, par 4.800 suffrages contre 15 au docteur Taenssel, sur 5.297 votants, en remplacement de Flourens.

Il s'inscrit au groupe de la gauche radicale. Il est partisan de la suppression de l'impôt foncier, de la décentralisation des services publics, de l'impôt sur le revenu, de la protection industrielle et agricole, du maintien du Sénat et du respect de la liberté de conscience.

Il sera réélu le 19 avril 1902, au premier tour, par 3.366 voix contre 514 à Arduin sur 5.083 votants. Il ne se représenta pas en 1906, ayant choisi de se consacrer à sa région, l'Embrunais.

Il devait mourir à Nice le 17 février 1916, à l'âge de 73 ans.