Jean, Isaac Perrin
1842 - 1904
- Informations générales
-
- Né le 11 octobre 1842 à Baix (Ardèche - France)
- Décédé le 3 septembre 1904 à Saint-lager-bressac (Ardèche - France)
1842 - 1904
Né le 11 octobre 1842 à Baix (Ardèche), mort le 3 septembre 1904 à Saint-Lager-Bressac (Ardèche).
Député de l'Ardèche de 1896 à 1904.
Né le 11 octobre 1842 à Baix, dans l'arrondissement de Privas, en Ardèche, d'une ancienne famille d'agriculteurs, Jean Perrin est lui-même un propriétaire terrien, président de la Société d'agriculture du département.
Sa carrière électorale débute d'abord sur le plan local. Dès 1869, il est élu conseiller municipal de Baix. L'année 1870 voit sa nomination en tant que président de la commission municipale. Mais le déclenchement des hostilités le contraint à démissionner.
Il est mobilisé et se distingue particulièrement comme sous-lieutenant durant la campagne franco-allemande.
La guerre terminée, d'abord adjoint au maire puis maire de Baix, il est élu conseiller d'arrondissement et enfin conseiller général du canton de Chomérac. A ces divers titres, il s'occupe, avec beaucoup de compétence et d'intérêt, de questions locales, particulièrement des questions vicinales et scolaires.
En 1896, il se présente comme candidat républicain indépendant à la députation dans la 1re circonscription de Privas (Ardèche), en remplacement de M. Fougeirol, devenu sénateur. Le 7 juin, il est élu par 6.914 voix sur 12.682 votants. Il sera réélu le 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 7.136 voix sur 12.011 votants, et le 27 avril 1902 par 8.057 voix sur 12.013 votants.
Partisan d'une politique fermement républicaine, voulant concilier- la marche progressiste, l'ordre et le maximum de libertés, il soutient le ministère Waldeck-Rousseau et la politique de défense républicaine. Son intérêt se porte essentiellement sur les questions agricoles : « Paysan je suis et paysan je veux être », déclare-t-il en effet dans une de ses professions de foi. Malheureusement, son état de santé l'éloigne quelque peu du Parlement, d'où il est obligé de s'absenter assez fréquemment, ce qui l'empêche de donner un caractère concret à beaucoup de ses idées.
Il meurt le 3 septembre 1904. Il était officier de l'ordre du Mérite agricole.