Roger dit Ballu dit Roger-Ballu
1852 - 1908
- Informations générales
-
- Né le 27 mars 1852 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 18 mai 1908 à Gournay-sur-marne (France)
1852 - 1908
Né le 27 mars 1852 à Paris, mort le 18 mai 1908 à Gournay-sur-Marne (Seine-et-Oise).
Député de Seine-et-Oise de 1902 à 1906.
Fils de Théodore Ballu, architecte, membre de l'Institut, Roger-Ballu après le lycée, poursuivit des études artistiques puis entra dans l'administration. Il fit partie du cabinet du préfet de la Seine dès l'âge de 23 ans, puis fut nommé inspecteur général des beaux-arts, à 31 ans. Il entra bientôt dans la carrière politique, devint maire de Gournay-sur-Marne, puis conseiller général de Seine-et-Oise.
Aux élections générales de mai 1902 il se présenta contre Aimond, ingénieur des mines, député sortant, dans la 2e circonscription de Pontoise. En tête au premier tour (9.776 voix contre 9.453 à Aimond), il fut élu au second tour par 10.281 voix contre 10.003 au député sortant.
A la Chambre il s'inscrivit au groupe d'action libérale. Mais son élection est invalidée ce qui entraîne une élection partielle, le 10 août de la même année. Il fut cette fois élu au premier tour par 9.760 voix contre 9.661 à Aimond.
Roger-Ballu devint alors secrétaire de la Chambre des députés et fit partie notamment de la commission relative à la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Il intervint notamment sur les budgets des Beaux-Arts et des Monnaies et médailles, demanda à interpeller le gouvernement sur l'acquisition de la tiare d'or du Louvre (1903), prit part à la discussion du projet de loi sur le service de deux ans, mais ne rédigea aucun rapport. Il ne se représenta pas aux élections générales de 1906.
Roger-Ballu mourut à Gournay le 18 mai 1908.
Il était chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique. Il avait successivement écrit Les artistes contemporains (1877), Le Salon de 1878, L'art et les concours (1879), La peinture au Salon de 1880, Une vie d'artiste (1885), Des réformes nécessaires (1886), L'œuvre de Barye (1890).