Gaston Sarlat
1854 - 1950
- Informations générales
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- Né le 14 juin 1854 à Pointe-à-pitre (Guadeloupe - France)
- Décédé le 3 mai 1950 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)
1854 - 1950
Député de 1881 à 1889, né à la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) le 14 juin 1854, il étudia le droit, fut reçu avocat et devint, à Paris, membre de la conférence Molé.
Fondateur du journal le Progrès à la Guadeloupe, il fut élu (2 octobre 1881) député de la 2e circonscription de cette colonie, par 2,522 voix (3,298 votants, 20,869 inscrits), contre 551 à M. Emile Réaux et 203 à M. Gerville-Réache.
Il appartint au groupe de l'Union républicaine, opina avec la majorité pour les ministères Gambetta et J. Ferry, pour les crédits de l'expédition du Tonkin, et, porté, le 25 octobre 1885, sur la liste républicaine de la Guadeloupe, fut réélu député de la colonie, le second et dernier, par 5,213 voix (10,514 votants, 34,103 inscrits).
Il soutint de ses votes la politique du gouvernement, opina pour l'expulsion des princes, pour la nouvelle loi militaire, et se prononça, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
M. Sarlat, candidat malheureux aux élections législatives de septembre 1889, a été nommé, en septembre 1899, trésorier payeur général à Pondichéry.
Né le 14 juin 1854 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), mort le 3 mai 1950 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Député de la Guadeloupe de 1881 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 268.)
Gaston Sarlat se représenta au renouvellement législatif de 1889 dans la 2e circonscription de la Guadeloupe, sans succès ; il n'obtint en effet que 707 voix au premier tour sur 6.548 votants (et 22.022 inscrits !) et se retira avant le scrutin de ballottage. Il entreprit alors une carrière de trésorier-payeur général. Sarlat devait mourir à Marseille le 3 mai 1950, à l'âge de 96 ans ; il était alors le doyen des parlementaires français et le dernier survivant d'une Chambre présidée par Gambetta.