Auguste, Bruno Béraud
1858 - 1905
- Informations générales
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- Né le 17 janvier 1858 à Monteux (Vaucluse - France)
- Décédé le 2 février 1905 à Paris (Seine - France)
1858 - 1905
Né le 17 janvier 1858 à Monteux (Vaucluse), mort le 2 février 1905 à Paris.
Député du Vaucluse de 1892 à 1893. Sénateur du Vaucluse de 1900 à 1905.
Auguste Béraud accomplit son cycle secondaire au lycée d'Avignon puis ses études médicales à la Faculté de médecine de Paris.
Reçu docteur en 1885, il s'installa à Monteux, son pays natal, où il exerça jusqu'en 1891. Elu Député à l'élection partielle du 6 décembre de cette même année, par l'arrondissement de Carpentras en remplacement de M. Alfred Michel décédé, il fut membre de diverses Commissions et déposa une proposition de loi tendant à modifier la loi sur les candidatures multiples.
Il fut battu aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893, au deuxième tour de scrutin, par Alfred Naquet qui obtint 280 voix de plus que lui, grâce à l'appui des suffrages réactionnaires.
Il reprit ses occupations de médecin avec une bonté et un désintéressement qui lui gagnèrent la sympathie générale. Pressé de se présenter au Sénat au renouvellement du 28 janvier 1900, il fut élu brillamment et s'en tut siéger sur les bancs de la gauche démocratique. Membre et Secrétaire de plusieurs Commissions, il se fit entendre dans la discussion des crédits pour l'expédition de Chine (1900), dans celle du budget de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et comme rapporteur dans le débat sur l'abrogation du chapitre premier du Titre III de la loi du 25 mars 1950 sur l'enseignement (1901).
Au début de 1902, il siégea au bureau provisoire, en qualité de Secrétaire d'âge et prit part au débat tendant à l'abrogation de la loi du 12 juillet 1875 sur l'enseignement supérieur.
En 1903 il fut élu Secrétaire du Sénat et plaida pour la construction d'office de maisons d'école, ainsi que pour l'enseignement secondaire.
En 1904 et 1905 il conserva son siège de Secrétaire.
Il mourut en quelques jours des suites d'une maladie brutale qu'il ne put surmonter. Il n'avait que 47 ans.
Le Président Fallières prononça son éloge funèbre à l'ouverture de la séance du 3 février 1905, louant sa bienveillance, sa générosité et son inaltérable besoin de faire le bien.